Une fois de plus, on se rend compte que la tablette d'Apple n'a clairement pas vocation à devenir, dans le coeur des utilisateurs, un instrument de lecture. Si sur le marché japonais, par exemple, elle débarquera sans aucun concurrent, l'Occident s'en empare déjà... pour travailler plus facilement.
L'enquête menée par Sybase dévoile plusieurs constatations : tout d'abord, les consommateurs attendent de plus en plus de la part des outils mobiles, avec une fusion des fonctionnalités de plus en plus grande. C'est ce que symboliserait l'iPad. Tout bonnement parce qu'il incarne un moyen d'accès à l'information sur un terminal mobile, tout en permettant de travailler efficacement en cas de déplacement.
À 52,3 %, les personnes assurent que leur intention première avec l'iPad, c'est bien le travail. Ils sont tout de même 12 % à dire qu'ils n'investiront jamais dans cette bestiole. Et pour ce qui est de la lecture, on peut considérer qu'elle rentre dans le cadre Gaming and other entertainement, donc à la hauteur de 35,4 %. On retrouve bien un chiffre avancé par l'étude de ComScore, arguant que seuls 30 % des possesseurs d'un iPad le considèrent comme un outil de lecture.
Travailler avec l'iPad... c'est en tout cas ce qu'une personne sur deux croit, en estimant qu'un tel outil la rendra plus productive dans son emploi. Ou alors est-ce une grande campagne de bluff pour forcer tous les managers à équiper leurs cadres avec un modèle ?
En outre, les exigences à l'égard du matériel mobile ont véritablement augmenté. Les résultats soulignent tout particulièrement l'importance de la convergence entre l'utilisation personnelle et professionnelle, autant que le recours aux appareils pour s'amuser ou travailler.
Maintenant, de là à croire que l'iPad sera un véritable tueur pour booster la productivité... Y'aura sûrement une application... pour le faire croire...
Pour consulter l'intégralité de l'étude.