Roman Policier - Ed. de la table ronde - 297 pages - 18 €
Résumé : La commissaire Viviane Lancier n'est pas du genre poète, mais la voici condamnée à se passionner pour Baudelaire : un sonnet torride dont il serait l'auteur se transforme en
serial killer, envoyant à la morgue ceux qui s'y intéressent. Flanquée de son ingénu lieutenant, Viviane Lancier plonge dans une enquête où semblent la narguer les morts, les survivants et même
les revenants.
Mon humble avis : Charmant est un qualificatif rare pour évoquer un roman policier. Et pourtant, c'est le premier qui me vienne à l'esprit.
Et j'ai comme l'impression que "La commissaire n'aime point les vers" est d'un genre nouveau, en tout cas pour moi. On s'attend rarement à se sentir aussi bien et détendu à la lecture d'un
policier. C'est cependant ce qui c'est passé pour moi, tant ce roman m'a apaisée et amusée aussi. Georges Flipo a effectivement glissé beaucoup d'humour dans ses lignes, de nombreuses
allusions à la poésie (et surtout Baudelaire) très instructives, et des faux indices dans lesquels on tombe comme dans un panneau. Les personnages sont sympatiques et dynamiques, parfois
maladroits mais toujours humains. On ne peut que s'y attacher. Même si, par moment, les multiples allusions aux nombreux régimes de la commissaire m'ont un peu lassée. Puisque je suis dans les
défauts, j'ai cru noter quelques invraissemblances policières. Mais, mais...
Point de gore dans ce livre mais de l'action et le danger qui rode...Et surtout, il règne dans ce roman une bonne humeur contagieuse qui ne fait néanmoins aucune ombre à l'intérêt de l'intrigue.
L'enquête est parfaitement présentée, ficelée et menée. Elle est surtout nébuleuse et captivante comme un sac de noeuds qui ne semblent pas vouloir se dénouer. Et finalement, notre
commissaire, bien embrouillée par moment, finit par trouver le bout de fil qui la conduira à la résolution de l'énigme. Je tire mon chapeau à l'auteur. Je ne savais pas que l'on pouvait allier
tant de légèreté avec une trame policière qui tienne aussi bien la route. J'ignore si Madame la commissaire est un personnage récurrent mais en tous cas, j'en redemande !
Je soussignée Géraldine certifie que cette aveu n'a été écrit sous aucune pression ni menace et que je suis seine de corps et d'esprit !!!!
Les avis de Leiloona, d'Aifelle, de
Keisha et de Schlabaya qui elle n'a pas aimé