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requête pour moderniser la Marseillaise

Publié le 27 mars 2010 par Dubruel

Se basant sur le principe « le ridicule tue »,

Balthazar s’amuse à critiquer la Marseillaise.

Il conseille une refonte du texte et une orchestration

de meilleure qualité.

1er couplet :

Allons enfants (et les adultes alors ?) de la patrie (faudrait pas oublier l’Europe)

Le jour de gloire (lequel ??) est arrivé.

L’étendard sanglant (beurk, beurk, beurk !) est levé

Entendez-vous dans les campagnes mugir ces féroces soldats (les vaches mugissent dans la campagne rurale mais il n’y a plus aucun soldat.)

Ils viennent jusque dans vos bras égorger vos fils, vos compagnes (cette phrase est tellement ringarde qu’elle prête à rigoler, ce qui n’est pas de mise pour un hymne national ; une gomme S.V.P., d’urgence).

Refrain :

Aux armes, citoyens ! (ici, les « enfants » semblent être inclus dans ce terme de « citoyens ». Est-ce bien raisonnable d’autoriser nos jeunes à posséder des armes?)

Formez vos bataillons (pour l’Afghanistan, l’Iran ?)

Marchons, marchons (là d’accord ; la marche, c’est bon pour la santé)

Qu’un sang impur abreuve nos sillons

1) (C’est vraiment écœurant de voir couler du sang… que ce soit dans des sillons ruraux ou des caniveaux urbains.)

2) (Il y a quelques années, les transfusions sanguines  faisaient monter le contenu des estomacs  français au bord de leurs lèvres…sous le gouvernement de monsieur Fabius)

3) (Le qualificatif « impur » a un côté raciste déplaisant, voir extrémiste).

 2ème couplet :

Ça ne s’arrange pas et en plus la langue française est mal traitée : « c’est nous, qu’on ose méditer de rendre… »

Au 3ème couplet :

 « Les cohortes étrangères » sont évoquées (les Huns au grand galop ?…)

Et on implore : « grand Dieu » (l’auteur aurait eu bien besoin de Son secours pour améliorer sa sémantique et supprimer ses phrases grandiloquentes à souhait.)

Le texte comporte encore 27  lignes du même tonneau, sans compter la « strophe des enfants » (sic)  de 8 vers, dont les 2 derniers sont gratinés : «  Nous aurons le sublime orgueil/ de les venger ou de les suivre ! »
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LA MARSEILLAISE

Ce qu’en pensaient son propre auteur, Rouget de Lisle, (par ailleurs royaliste !), le directeur de l’Opéra et un ministre des Beaux-arts :

Un soir en 1815, Rouget de Lisle. arrive chez un de ses amis, très agité, très effrayé. Il se laisse tomber dans un fauteuil et avoue :

-Ah ! ça va bien mal.

-Pourquoi cela ?

-je viens d’entendre chanter la Marseillaise.

Auber, directeur de l’Opéra a dit : « je n’aime pas qu’on chante la Marseillaise. Je suis de l’avis de Rouget de Lisle.

Et Auber d’enchainer :

-Oui, ça va mal ; c’est l’invasion. Les révolutions, j’y suis fait, mais l’invasion, l’étranger

en France, à Paris…Sommes-nous bien prêts pour cette guerre ? »

« Maurice Richard, ministre des Beaux-arts, avait invité en juillet 1871, la direction de l’Opéra à faire chanter la Marseillaise, qui pendant 18 ans avait été considérée comme un chant séditieux et qui ainsi allait redevenir le chant national.

Richard disait : «  La Marseillaise n’est plus à l’émeute, elle est à nous, à nous gouvernement. Elle va nous conduire à la victoire, n’en doutons pas. » !!!

Ce texte est signé : Ludovic Halévy (1834-1908)


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