A peine acquitté en appel par la justice, le professeur de droit à l'université des Sciences sociales de Toulouse Jacques Viguier avoue penser sérieusement à coucher son expérience sur le papier. Interrogé par nos confrères de La Dépêche du Midi, il révèle avoir pratiqué l’écriture tout au long de son procès, à la façon d’une thérapie pour éviter de tomber dans la dépression.
Sans assurer avoir été contacté déjà par des éditeurs, Jacques Viguier se montre très avancé dans son travail d’écriture. Ce sont même ses psychiatres qui lui ont conseillé de prendre la plume pour se décharger.
Toutefois, quand on lui demande s’il nourrit une forte haine à l’égard de certains, le professeur de droit répond simplement que « Détester, haïr, c’est une perte de temps. Le mépris, à la limite… ».
Il faut donc s’attendre à retrouver sur les étals des librairies, sous quelques mois, un livre signé de la main de Jacques Viguier. Une façon de découvrir le procès de l’intérieur : toute la machine judiciaire décrite par un expert en droit.