Les deux sœurs Cassedy reviennent après de longues années d’absence avec leur 4eme album « Grey Oceans« . Malgré un artwork qui me laisse très sceptique , le contenu attire (sans surprise) mon attention. Aux premières écoutes, on ressent toujours autant la patte Cocorosie ; deux voix sensiblement différentes, des sons bien étranges et surtout des mélodies tout ce qu’il y a de plus agréable. Comme sur les 3 précédents albums, leur style n’est pas vraiment définie pourtant Grey Oceans admet une grande résonance électro. Un peu trop? Cela reste à déterminer. Encore une fois, les sœurs nous amènent dans leur monde, nous invitent à un voyage initiatique que seuls les volontaires entament. Nous retrouvons leur cocon secret que nous avons tant de plaisir à retrouver à chaque opus. Bien sur, il a évolué, a intégré de nouveaux sons, adopté de nouveaux caps mais reste inviolé de toutes tendances extérieures. On a alors la sensation que Grey Oceans est un véritable plaisir d’indépendance, un champs de liberté musicale qui caractérise selon moi les Cocorosie. Bien sur, on peut se poser la question suivante : est-ce que la présence de ce son électronique est un signe que leur indépendance a été bafoué? Mystère et boule de gomme.
Dans tous les cas, cet album reste une œuvre complète et unique. Néanmoins, il y a quelque chose qui me gène. Il n’y a pourtant dans Grey Oceans aucun poids mort, aucune erreur notable. L’origine de cet anomalie dans mon processus d’adoration est inconnue. Sans doute me faut-il plus de temps pour l’apprécier à sa juste valeur, sans douter rééditerais-je cet article. En attendant, je vous laisse avec cet énigme que je ne saurais résoudre pour le moment.
- Cocorosie – Trinity’s Crying
- Cocorosie – Lemonade (♥)