Et sinon, ce mémoire ?

Bonjour les quiches,
Mon bureau a comme une ambiance de fin de Carême. Un stabilo a encore rendu l’âme hier.
Ce week-end, je réfléchissais à mon mémoire en regardant les bourgeons pousser sur les arbres, et je me disais que c’est pas l’envie qui manque, mais plutôt le temps.
Quand veux-tu que je le fasse, ce foutu mémoire ?
Cette semaine, j’ai deux dossier de subvention à remplir. Pour mercredi, en fait. Et un dossier de camp à préparer pour le 15 avril. Tout ça pour pouvoir partir en Inde cet été.
Un rapport à faire pour fin avril pour raconter comment c’était formidable d’avoir une jeune entreprise de troudouction en M2 et comment les missions que j’ai faites ont envoyé du rêve. Rappelle-toi, les fichiers Excel sur les cabines de douche, il y a un mois, pendant les vacances. Bon, la vérité, il va être vite fini, mais il faut quand même les taper les dix pages.
Le livre n°3 à terminer, alors que j’aurais dû le terminer la semaine dernière (ou pas ? Je ne sais plus, j’ai chamboulé mon planning et de toute façon je ne le respecte pas). C’est un livre que je devais lire il y a deux ans déjà, et je me rappelle pourquoi je n’ai fait d’annotations que sur les 30 premières pages. Ma parole, mais que c’est mal écrit. Les critiques de l’époque lui reprochaient déjà de ne pas savoir écrire correctement l’anglais. La syntaxe est pire que chez un redoublant de 1ere année d’anglais.
Bon et puis je viens d’acquérir un bien précieux : des Bensimon Liberty. Ca ne t’a pas échappé que le liberty est LA tendance du printemps. Bensimon : culte. Liberty : culte. Bensimon liberty : cuculte.
Et pour couronner le tout, comme Madame le professeur qui suit nos mémoires est en arrêt de travail jusqu’à début mai, elle ne répondra même pas à nos mails. Elle ne fera pas de réunion pour voir l’avancée des travaux. C’est complètement open. C’est complètement pas du tout ce qu’il me fallait. C’est-à-dire que je vais encore passer des nuits blanches entre le 15 et le 21 mai.
Sinon, avec Noyelle, on a décidé de faire Carême de « putain » l’an prochain. Mais je crois que je ne peux pas. C’est ma clope du matin à moi.