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When the hair on my arms prickle

Publié le 29 mars 2010 par Absnoise
The Tiny

The Tiny - Last Weekend (live Le Cargo session)
Références musicales : Arcade Fire, Thus:owls, Björk, Dear Euphoria
The Tiny - Last Weekend (mp3)
When I take the subway in Paris (it works also in London, less true in Stockholm), I sometimes think I am surrounded by robots. Most of the time, they wear a suit and a tie. And they always seem to worry about something, and they have an iphone, and they stare at the floor. But I am not scared, cause I have a trick to make the dinstinction between robots and human beings: make them listen to The Tiny's Last Weekend... if they do not show any emotions, it means they are robots.
It's all about Ellekari Larsson's voice. Sure, there is also her lover Leo Svensson in the band. But, to me, The Tiny is first and foremost the voice of its singer : every time I hear it, I think Ellekari is about to die at the end of the song and the hair on my arms prickle. The other instruments are polite enough to just accompany it, to let her be under the spotlights. Björk? Yeah, there is something Björkish in this music. But it could as well be Deareuphorish. Anyway. Emotional, for sure.
I mentionned The Tiny in this blog in 2006, but I did not mention their very good latest record Gravity & Grace (get it there). I should have. Since the band plays live in France, I guess it is a good occasion for me to give you a hint about it. Watch out your hair.
Pour mes compatriotes français
Quand je prends le métro à Paris (c'est également le cas à Londres, moins à Stockholm), je me dis parfois que je suis entouré de robots. La plupart du temps, ils portent un costard-cravate. Et ils ont l'air de se soucier d'un truc, et ils ont un iphone, et ils regardent le sol. Mais je n'ai pas peur, parce que j'ai un truc pour distinguer les robots des êtres humains : leur faire écouter le Last Weekend de The Tiny. S'ils ne montrent aucune émotion, c'est qu'ils sont des robots.
C'est la faute de la voix d'Ellekari Larsson. Bien-sûr, il y a aussi son compagnon Leo Svensson avec qui elle forme le groupe. Mais, pour moi, The Tiny est avant tout cette voix : à chaque fois que je l'entends, j'imagine qu'Ellekari va mourir à la fin de la chanson et les poils sur mes avant-bras se dressent. Les autres instruments sont assez polis pour juste l'accompagner, pour lui laisser la vedette. Björk ? Oui il y a quelque chose de Björkien là dedans. Mais ça pourrait aussi bien être Deareuphorien. Bref . Passionné, assurément.
J'ai déjà évoqué The Tiny dans ce blog en 2006, mais je n'avais pas encore parlé de leur très convaincant dernier disque Gravity & Grace (achetez-le ici). J'aurais dû. Heureusement le groupe est actuellement dans nos contrées, du côté de Belfort et de Paris. Dans la capitale, The Tiny accompagneront d'autres suédois à l'occasion du très suédophile (et toujours intéressant) festival Les Femmes s'en mêlent. Zieutez-donc le programme et faites-y un tour : Jenny Wilson et Taxi Taxi! sont de la partie (les excellents Dag för Dag ont malheureusement annulé).

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