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Vas-y, drague du branchet

Publié le 29 mars 2010 par Pbmv
Coucou, c’est encore moi !
Aujourd’hui, cette semaine, on va suivre les préceptes d’un super cours de drague délivré par le site Grazia.fr (rubrique Drague Attaque, « on vous donne le ton pour draguer varié »). L’étude se déroulera en trois temps : lecture approfondie, analyse du texte et critique en trois parties.
Aujourd’hui, suite à l’article de l’autre fois concernant le "parler branchet", voici le « je drague un Branchet »
Début de la lecture. Concentration.
Hameçon
« Hey, salut, tu chilles ? C'est ghetto un peu, ici. Tu les connais, tous ces boloss ?* »
Cristallisation
« J'ai une fête chez l'habitant, ça te dit ? Ca risque d'être chanmé. Au pire, on passe boire un godet puis on file baronner, si c'est naze. A la fois y'a pas de dress code donc on risque rien d'y passer voir.* »
(Notez le « y » dans « y passer voir ». Le branchet ne serait-il pas un peu grenoblois sur les bords ?)
Suite de la lecture : « S'il répond "Grave" à cette superbe invitation, c'est plutôt dans la poche. En revanche, si vous écopez d'un "C'est dead meuf, oublie, chuis fraca", c'est plutôt mal parti. Tendu. Mais ne vous laissez pas démonter pour si peu. Il finira bien par vous demander façon "Et elle est où cette teuf ? Ce à quoi vous pourrez fièrement répondre : Dans ton cul. Ca fonctionne à chaque fois. »
(Ca me rappelle mon premier stage, où nous nous envoyions joyeusement des « dans ton cul » à longueur de journée, jusqu’au jour où on a failli répondre malencontreusement à notre chef « dans ton cul » à la question : « il est où mon dossier ? ». Gare.)
Reprise de la lecture :
Conclusion
« Ca catapulte pas des masses da party. C'est pire que la Fiac genre. Viens gredin, on se focus un peu, et on se rentre. S'il vous toise, boit un coup de flasque et vous répond "Frais", big up les catins, ca va tout démonter. Mais s'il vous fait : "Meuf, j'crois que tu te high-level un peu trop, moi je décolle pas d'ici tant que y'a encore des collègues", oubliez, c'est un gros boulet plein de bullshit. Franchement. »
Moi je dis, avant même de le laisser parler, on teste ses goûts littéraires.
S’il a lu le dernier Modiano, c’est un branchet France Inter.
S’il a lu La Centrale, c’est un branchet France Cul.
S’il attend le dernier Katherine Pancol, courrez.
Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi. Et l’éditeur, il en dit quoi de ce titre ?
(je dis ça, mais je suis sûre que je le lirai le jour où il sortira en poche et que j’aurai un train à prendre).

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