Pendant tout le règne de Napoléon, son saint patron fut remplacé, sur le calendrier, par saint Roch, qui, à la Restauration, reprit sa place le 16 août.
Les prêtres composèrent à grand peine une courte légende au saint impérial, dont le nom même n’avait jusque-là paru que dans de vielles chroniques italiennes.
Cette courte introduction permet de comprendre pourquoi Béranger a intitulé une de ses chansons de 1843 ou 45 « SAINT NAPOLEON »
J’en tire quelques lignes plutôt bien venues:
L’aigle a légué la France aux étourneaux.
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Un jour, il vous parla
Viens ; vous venez. Va là ; vous allez là
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Les saints criaient au saint de contrebande :
D’où vient-il ? Qui l’a canonisé ?
Nous parierons qu’il n’est pas baptisé.
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Chassons ce gueux ! Et contre le pauvre homme,
Monsieur saint Roch court exciter son chien,
Tant les heureux ont le cœur peu chrétien.
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Tout lui sourit ; par une bulle ad hoc,
De l’almanach son nom bannit saint Roch.
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Et le bon saint, qui se gonfle aux louanges,
Perdant bientôt le peu qu’il a de sens,
Voudrait à Dieu voler sa part d’encens.
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