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Vinyl

Publié le 30 mars 2010 par By_nayon

Vinyl
Lorsqu’on propose une exposition qui réunit musique et graphisme (dans le sens large du terme), je saute dessus. Et j’ai bien de la chance, car du 19 février au 16 mai 2010, La Maison Rouge, nous fait partager la collection de disques 33 tours du collectionneur Guy Schraenen. Depuis plus de trente ans, ce monsieur passionné de multiples d’artistes (objets, catalogues, livres d’artistes, revues) a rassemblé, parmi d’autres, une collection spécifique autour du son, de plus de 1000 objets comprenant des disques vinyles.
Alors pour les plus jeunes d’entre nous, le disque vinyle c’est le papa du CD, ou le grand père du MP3 si vous préferez.
Le vinyle en plus d’être une matière qui peut être associé à certain vêtements fantasmagoriques, a la forme d’une grosse galette de couleur noir. Ils existaient en deux formats : les 45 tours (qui contenaient une ou deux chansons) et les 33 tours qui lui contenaient généralement l’album entier. L’inconvénient c’est que cela pouvait se rayer donc détériorer la qualité du son, que c’est gros, donc pas facile à transporter. Mais par contre, le scratch naquit grâce aux vinyles, et si les DJs sont aujourd’hui des stars, ils le doivent en partie grâce à ces galettes sombres. Autre fait historique, les pochettes des disques étaient assez grandes pour que les artistes puissent s’exprimer dessus, et cette exposition le confirme.
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De plus, le vinyle est devenu un objet assez rare pour devenir culte et passionner la plupart des amoureux de la musique et du graphisme (photo, peinture, dessin, ect…).


Vinyl
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Ce que l’on peut voir donc à cette exposition ce sont des pochettes vinyles d’artistes des années 60-70, donc je peux comprendre que cela ne vous parle pas trop. Néanmoins les pochettes reflètent énormément l’ambiance de l’époque et c’est toujours intéressant de faire un bond historique, l’art est souvent la photographie d’une époque, n'est-il pas?
Ce qui vaut le détour également, en tous cas moi ce qui m’a plu, c’est le travail d’Andy Warhol sur l’album des Rolling Stones. J’ai pu apprécier également une pochette faite par Salvador Dali, et j’avoue je ne pensais pas le retrouver sur un tel support.
Vinyl

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La seul fausse note serait, le manque d’accompagnement musical, parce que certain artistes méconnus donnent envie d’être découverts rien qu’au graphisme de leur pochette.
Je suppose d’autant plus, qu’à l’époque la publicité n’étant pas celle d’aujourd’hui, la pochette devait être un des premiers éléments « accrocheurs».
Par contre là ou La Maison Rouge se rattrape c'est, lorsqu'on arrive à la dernière salle, on découvre une table d’écoute spécialement conçue pour l’exposition, et on a accès à presque la totalité des disques de la collection, à écouter et réécouter en qualité Vinyl of course.


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La Maison Rouge 10 Boulevard de la Bastille 75012 Paris Metro : Quai de la Rapée ou Bastille www.lamaisonrouge.org


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