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Jagoda Buic-"چادر" :Tente-Omar Khayyâm-Henry Corbin

Publié le 31 mars 2010 par Caraffa

Tapisseries de Jagoda BUIC  1974

"چادر" :Tente

 Le mot " tente "en persan est la meilleure façon de rêver au coran du temps de Omar Khayyām .,Ghiyat ed-din Abdloul Fath Omar Ibn Ibrahim al-Khayyâm Nishabouri, plus connu sous le nom de  a vécu en Iran aux XIème-XIIème siècles de notre ère. Il est peut-être né en 1048 et peut-être décédé en 1131 à Nishapour, où se trouve son tombeau.

C’est un des plus grands mathématiciens et astronomes de tous lestemps. Il a également composé des poèmes en langue persane(Robâiyât ou « Quatrains »), qui ont été publiés après sa mort.

La vie de Khayyam est entourée de mystère, et peu de sources sont disponibles pour nous permettre de la retracer avec précision. Les chercheurs pensent généralement qu'Omar Khayyam est né dans une famille d'artisans de Nichapur (son père était probablement fabricant de tentes). 

" Khayyam, qui cousait les tentes de la philosophie,

est tombé tout à coup dans le creuset du chagrin et s'y est brûlé.

Les ciseau de la Parque sont venus trancher le fil de son existence,

et le revendeur empressé l'a cédé pour rien."

La tente était la maison de Dieu pour les persans , et , même ,le moyen rare d'être en communication avec le ciel ,par extension avec Dieu .Les tentes de Jagoda Buic sont les génies du Coran, pareilles à des visions noircies du monde souterrain , loin de la magie des non soufistes ,donc des musulmans .

Mêmes, les adeptes du coran orthodoxe ne méprisent pas la tente comme lieu de prières .Les orthodoxes de la la Mecque mettent un barrage entre soufisme , version mystique du coran et religion de Mahomet.

La ligature des fils , l 'organisation des surfaces ductiles iu rigides,toujours maitrisées entrainent et accompagnent un développement intellectuel des œuvres de Jagoda Buic.

Elle crée des parois de laines .Des piliers de sagesse et de rêve du moment de la prière ,telles me sont apparues les œuvres monumentales de Jagoda Buic , tels des versets de laine ,des pèlerins ,des ascètes en état d' élévation.

 Le soufi portait en effet un vêtement de laine, comme les pauvres en signe de modestie. La modestie et la pauvreté sont évoquées dans d'autres noms donnés à certains d'entre eux :derviche (persan : درويش [derwiš], « mendiant ») ou [faqīr] (en arabe: فقير, « pauvre »).

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