Il est canon !

Il est canon !

D’après M. Bouvier-Ajam, op. cité.

Il est intéressant de savoir comment, aux temps mérovingiens, un « saint » est reconnu comme tel.

En Gaule chrétienne, avant la grande pénétration barbare, les fidèles qui entendaient obtenir la béatification ou la « canonisation » d’un personnage ayant eu une vie édifiante demandaient au prêtre que son nom fut prononcé au « canon » de la messe et que sa louange fut faite, exaltant ses mérites constatés.

Une anecdote en passant : Balthazar avait alors 6 ou 7 ans. A la messe dominicale, son père l’aidait à suivre les prières sur son petit missel. Au moment du « canon », un énorme boum retentit. Baltha de demander : « c’est le canon ? ». Non, une des énormes portes de l’église venait de claquer violemment !