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Sennheiser HD 515, confort et clarté

Publié le 08 mars 2010 par Conseilachat

Marque réputée pour le sérieux de ses productions, Sennheiser n’a pas réussi a convaincre tous les utilisateurs avec le HD 515. Les avis les plus tranchés sont légions, du renvoi après la première heure, à l’utilisation passionnée.

Sennheiser HD 515, confort et clarté
Du point de vue de l’esthétique et du confort tout d’abord, le Sennheiser HD 515 met de nombreuses chances de son côté. Simple et tout en rondeur, le design presque organique du casque évoque certaines créations de science-fiction, sans jamais tomber dans l’extravagant.

Le confort se fait sentir dès qu’on l’enfile. Les longues séances d’écoute passionnée ne seront pas une torture pour vos oreilles, votre tête ou votre cou, tant le casque sait se faire léger. Des coussinets couverts de feutre sur l’arceau et les écouteurs rendent le contact agréable, et, finalement, le casque se fait presque oublier. C’est là tout ce qu’on lui demande.

Les qualités sonores, elles, partageront les avis. Certains ne supportent tout simplement pas le son du Sennheiser HD 515. Il est vrai que la première écoute déconcerte. Il faut toutefois persister. Le casque demande en effet un léger rodage. Après quelques écoutes, le son semble se libérer, s’aérer.

Commence alors une période d’écoute qui ravira les amateurs de musiques classique, pop, rock, jazz… Les fans de hip-hop, de trip-hop ou de musiques électroniques aux pieds bien marqués, eux, risquent d’être déçus. Les basses, en effet, sont assez légères, au contraire d’un casque comme le Koss PortaPro. Elles ne sont pas pour autant absentes, simplement remises à ce qui semble être leur juste place.

Les médiums et les aigus, eux, sont clairs, jamais saturés, cristallins quand il le faut, épais à d’autres moments, nuancés pour tout dire.

L’équilibre de l’ensemble est des plus agréables. Tout le spectre des fréquences est bien présent, et les instruments et les voix trouvent eux aussi chacun leur place dans la restitution du casque de Sennheiser. On découvre avec étonnement des nuances que d’autres casques ne sont tout simplement pas capables de rendre, on entend les moindres détails de la musique.

Mais le Sennheiser pêche par manque de puissance, de présence. La musique semble toujours un peu loin, un peu inaccessible, et l’on a toujours envie de monter un peu le volume, pour la rendre plus présente, moins fugace. Mais c’est un défaut qui provient peut-être de l’habitude que d’autres casques nous fait prendre.


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