Ultimate Comics – Armor Wars

Warren Ellis a déjà fait ses gammes sur l’univers Ultimate, plus précisément en s’attaquant (en flirtant plutôt) en solitaire à tout ce qui pouvait être du registre de la science fiction. Néanmoins, comme tout est lié, cela fait partie intégrante de l’Histoire Ultimate. Et d’un robot à une armure, il n’y avait qu’un pas pour que le maître nous serve le retour d’Iron Man après le Big Bang ultime, l’Ultimatum.

Mini-série en 4 épisodes, de Septembre 2009 à Février 2010,

Scénariste : Warren Ellis

Dessinateur : Steve Kurth

Troisième mini série autour de Tony Stark, et surtout adaptation de la saga classique « Armor Wars », nous voici donc à New York après la vague de fonds qui est venu ravager la Terre version Ultimate. Le pitch est assez simple : dans le tumulte de l’après-catastrophe planétaire, Stark retrouve son building intact (normal, il avait tout prévu), mais sa technologie subtilisée. Essayant de retrouver ses découvertes, il va tomber face à face à une multitude de nouvelles Armures de par le monde… Vous remplissez ça avec la fille de Justin Hammer, un mystérieux objet cubique appelé Remnant 242, un certain Docteur Faustus, et comme cerise sur le gateau : le grand père Stark!

Oui, Warren Ellis a en main la destinée d’Ultimate Iron Man, et nous en ressert une couche en adaptant la saga des Armures à l’univers Ultimate. Un trip moderne où notre dandy se promène dans le monde entier à la recherche de sa technologie volée, entre deux passages dans son lit de haute altitude et une bouteille d’alcool préférée. Un peu James Bond en somme, sans grande difficulté avec des ennemis qui tentent de l’abattre avec sa propre technologie. Le tout servi par un consortium de têtes connues (Faustus…) pour les fans, et une surprise de mauvais goût : son propre grand père! Là, évidemment, on crie au scandale, même si Ellis tente de nous faire le coup de la destinée familiale, et de l’absence de hasard dans tout cela, comme si la famille Stark ne savait construire que des robots. Mais avec toute l’ironie de l’auteur anglais, ça passe tout seul. Il faut dire qu’on n’y comprend pas grand chose, et que cela se résout sans l’aide de personne à l’aide de nano-technologies et d’arme inter-dimensionnelle. Pour replonger Tony Stark dans ses propres démons… Si vous aimez les dessins de Steve Kurth, plutôt efficace, ça passera tout seul, mais n’y attendez pas la grande révolution. Finalement Ellis avant ou après Ultimatum, c’est du pareil au même. Une saga contenue dans la propre mythologie d’Iron Man, qui ne demande qu’à revenir dans les séries Ultimate plus désespéré qu’avant. A voir si cela va avoir de vraies répercussions, ou pas.