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Les invités de mon père

Par Giuglio

LES INVITÉS DE MON PÈRE.jpg


Réalisé par Anne Le Ny


Avec Fabrice Luchini, Karin Viard, Michel Aumont, plus

Long-métrage français .

Genre : Comédie
Durée : 01h40min

Année de production : 2009


Distributeur : UGC Distribution

 

 

RÉSUMÉ:

Lucien Paumelle a toujours eu des convictions fortes.

Médecin retraité, il reste un homme d'action, réputé pour son implication dans de nombreuses causes humanitaires.


Son engagement le conduit jusqu'au mariage blanc avec une jeune femme moldave, Tatiana, pour lui éviter l'expulsion.


Mais ses enfants, Babette et Arnaud, s'aperçoivent rapidement que le comportement de leur père n'a plus grand-chose à voir avec les principes qu'il a toujours prônés : malgré ses 80 ans, Lucien aurait-il succombé au charme de sa flamboyante épouse ?


Tandis que Tatiana et sa fille prennent leurs marques chez les Paumelle, le chaos s'installe dans le quotidien de Babette et Arnaud.
Bientôt, ce sont toutes les relations familiales qui sont à redéfinir...

 

 


MON AVIS:

Encore une de ces comédies franchouillardes censées nous parler de sujets d'actualité mais qui véhiculent un vieux discours réac, protectioniste (voire raciste) de notre bonne vieille bourgeoisie rétive à toute initiative humanitaire qui pourrait toucher au "sacro saint porte monnaie" de la famille traditionnelle, pillier indispensable de la pérénité sociale .


Un assemblage de clichés, de poncifs, de dialogues pré-formatés dont on ne voit pas bien l'intérêt sinon de consensualiser la méfiance et la protection contre l'envahisseur étranger, le profiteur, le renégat venu nous envahir, saper fondements et valeurs de notre belle organisation oppulente et bien trop généreuse.


Ici ils s'agit d'une jeune femme de l'est venue avec sa fille trouver refuge dans notre beau Pays.

Comme chacun sait toutes les immigrées venues de l'est (blonde et jolie de surcroit...) sont des prostituées en puissance car elles viennent de pays mafieux et ne peuvent qu'en vouloir aux deniers familiaux etc etc...

Voilà sur quelles genres de  pensées "hautement philosophiques" repose ce navet franchouillard glauque et malsain...


Qu'on se rassure la famille saura faire expulser cette intrigante qui menaçait dangereusement l'équilibre familial et surtout l'héritage des deux enfants de Lucien  tombé amoureux de la donzelle et en voie d'y laisser sa propre vie...

Que voulez-vous la nature est ainsi faite: faut pas abuser du viagra à 80 balais sinon vous risquez fort d'abréger rapidos les quelques jours qu'il vous reste à vivre.

Mais rassurez-vous, je vous l'ai dit la morale est sauve .

Tatiana repartira avec sa fille à l'étranger à temps tandis que Lucien finira ses jours chez une parente en Bretagne dans une chaise longue, un plaid sur les genoux à contempler la mer, à boire du thé vert au gingembre (qu'il déteste)  et à s'emmerder ferme en attendant que la faucheuse fasse enfin son boulot pour en finir une bonne fois pour toutes avec une existence parfaitement inutile et encombrante.

Il déclare même en guise de conclusion pour bien  enfoncer le clou: "je me demande si je ne suis pas déjà mort"

Mort Lucien Paumelle?

Il l'est sans aucun doute aux yeux des siens puisque vieux et forcément irresponsable...

Ben dites tout de même: on ne s'envoie pas une jeunette de 30 balais quand on a franchi le seuil autorisé... à 80 printemps..rendez-vous compte... c'est totalement immoral!

Non mais alors!

Que faîtes-vous, pauvres irresponsables des valeurs fondatrices, de la morale catho qui sait si bien nous préserver des démons en jean moulants et  formes aguichantes inspiratrices de désirs concupiscents?

On pourra toujours dire qu'en montrant les choses de cette manière les auteurs ont voulu dire tout à fait le contraire, qu'il faut prendre le film au second degré....

....Que justement on se moque...que les enfants bourgeois de Lucien sont de tristes cons qui ne comprennent rien à rien...et que le film prend partie pour  le vieillard et ses folies lubriques de cacochyme pervers (ainsi vécu par ses enfants).

Mon oeil....!

Le problème est que finalement on se dit:  "ben oui, ils ont bien fait d'éloigner l'intrigante,  leur cher papa allait à coups sûr y laisser la vie".

La morale est sauve.

Avec un tel scénar on a furieusement envie que le cauchemard se termine fissa pour enfin aller prendre l'air en dehors de la salle de cinéma qui décidément sent le rance et la connerie...

Pas drôle du tout!

À fuir...

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