Goshu le violoncelliste

genre: dessin animé
année: 1981
durée: 1h05

l'histoire: Goshu l'apprenti violoncelliste aimerait beaucoup égaler son modèle, Ludwig Van Beethoven. Mais ses progrès ne sont pas fulgurants. Heureusement, quelques animaux vont lui inculquer les vertus qui lui font défaut.

la critique de Eelsoliver:

Voilà un dessin animé plutôt sympathique, Goshu le violoncelliste, réalisé par Isao Takahata en 1981. En vérité, au niveau graphique et visuel, Goshu le violoncelliste n'a rien d'exceptionnel.
Reconnaissons-le, c'est même assez basique. Mais l'intérêt de ce long-métrage animé ne repose par sur des décors et des dessins magnifiques.
Non, Isao Takahata préfère privilégier son personnage principal, Goshu, et un scénario digne de nom.

Nous faisons donc la connaissance d'un jeune adolescent qui s'exerce tous les jours au violon. Son but ? Egaler le maître en la matière, Ludwig Van Beethoven.
Une tâche particulièrement ardue surtout que Goshu a bien du mal à progresser. Il a certes un bon niveau mais ne peut prétendre à faire partie des grands maîtres.

Pourtant, un jour, un petit blaireau s'invite dans la chambre de Goshu et lui apprend quelques notes ainsi que différentes façons de manipuler le violon.
Puis, d'autres animaux ne tardent pas à faire leur apparition. Les conseils du blaireau semblent avoir porter leur fruit puisque la musique de Goshu semble transporter la nature.

Pourtant, le jeune adolescent paraît peu convaincu de ses progrès. Par le plus grand des hasards, il sera amené à jouer de son instrument devant une salle bourrée de spectateurs attentifs.
Goshu entonnera alors un chant de la nature devant le public ébahi par ce nouveau virtuose du violon. Comme vous l'avez peut-être compris, Goshu le violoncelliste est avant tout un dessin animé musical. Ca reste un long-métrage poétique et un hymne à la nature et les animaux.
Pourtant, rien de bien sensationnel, la fin du dessin animé étant tout de même très prévisible. A noter aussi une trop courte durée, ce long-métrage animé durant à peine une heure.

Note: 11.5/20