Encore une fois pour moi, fidèle supporter des Girondins de Bordeaux, je me trouvais partagé avec la venue de The Sonics, heureusement précédés par The Magnetix (que je verrai bientôt) et Bloodshot Bill (que je n'apprécie pas du tout). Mais un coup de fil a tout changé : l'association Musiques en Live m'annonçait que j'avais gagné ma place, donc je décidais de me rendre au concert dès le coup de sifflet final. Je n'aurais loupé au final que deux chansons apparemment.C'est toujours un peu délicat selon moi de juger des "légendes", ou en tout cas un groupe dont l'impact sur l'histoire de la musique a été important. Cela a été le cas pour The Sonics, qui en deux albums avant 1966 ont influencé des tas de groupes, dont bien évidemment Iggy Pop and the Stooges. Fort heureusement, pour moi qui avais peu goûté à la prestation de l'Iguane à la Garden Nef Party 2008, les papis (ou presque) de The Sonics sont à mon sens autrement meilleurs. C'est du garage qui est joué fort, de manière implacable et compacte : la section rythmique est du tonnerre et le chant est meilleur éructé par Andy Parypa, petit bassiste explosif. Le public (assez important) est complètement déchaîné, et voit un vrai mélange des générations. je regretterai toutefois une linéarité pas intégrale, mais quand même bien présente durant le set, déroulé pied au plancher presque tout le temps. L'aspect garage qui est leur marque de fabrique se teinte heureusement de quelques touches de rockabilly ou de rock 50's déglingué, ce qui ne contribue pour le coup pas tellement à calmer les ardeurs, mais témoigne aussi de la vigueur de ces veux messieurs encore verts. Je ne sais pas si le souvenir que j'en garderai est celui d'un concer légendaire, mas assurément, les papis font plus que de la résistance !
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