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Une utopie pour les non-admis ?

Par Manus

Une utopie pour les non-admis ?

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Il y a alternative et alternative, certes.  
Dans le billet précédent "La colčre des non-admis : légitime ?" , j'évoque la colčre des auteurs en herbe qui n'arrivent pas ŕ se faire publier.Je ne vais pas ŕ nouveau relater mon point de vue, mais ŕ partir de ce billet, je crois qu'il y a des possibilités de changement, de poser son regard différemment sur les événements, et qui sait, de changer un peu les choses.Vous me direz que cela est utopique de commencer ŕ développer des raisonnements pareils, mais n'est-ce pas tout aussi utopique qu'un couple qui tente de se reconstruire sur des bases solides, plutôt que de vivre l'infidélité ?La plupart d'entre-vous connaissent certainement les Editions Le Dilettante, réputée bien entendu pour les romans d'Anna Gavalda ou de Ravalec, mais aussi, célčbre parmi les auteurs en herbe, ŕ cause de leurs lettres de refus.Le Dilettante est ŕ ma connaissance la seule maison d'édition qui se donne cette peine de répondre par une lettre personnalisée ŕ l'auteur, refusant son manuscrit certes, mais en lui rédigeant une lettre commentée par une critique sur celui-ci.  Critique bien souvent virulente, et ayant pour conséquence de prendre le risque de blesser les égos de ces auteurs, et de les dégoűter ŕ jamais de l'écriture.Critique virulente, mais non moins intéressante : en général, ils tapent juste. Ont lu en diagonale le manuscrit, et ont su, de façon approximative, voire trčs clairement, se faire une opinion sur l'auteur.Leurs critiques traitent sur la construction du roman, du style de l'écriture, et du contenu de l'histoire.  En général, leurs lettres de refus permettent ŕ l'écrivain aspirant d'avancer pour la suite de son écriture de maničre V V '.Je sais que vous devinez quelle sera la teneur de mon paragraphe suivant, et que vous pensez qu'il est utopique ce que je vais dire lŕ, mais et si, et si il y avait un espčce de consensus parmi tous les éditeurs (une loi ?  Une rčgle que tous décideraient d'appliquer ?) pour que désormais toutes les lettres de refus soient du type des Editions Le Dilettante ?Imaginez l'effet que cela produirait : non seulement un élagage massif au niveau des écrivains aspirants (ils se rendent tout ŕ coup compte qu'ils ne sont pas aussi géniaux que cela) mais surtout, la frustration de ces aspirants aura cette possibilité de se transformer en un esprit constructif et de remise en question.L'auteur se sentira compris, un lien nouveau se créera entre les éditeurs et les écrivains, et ce malaise, si présent en ce moment entre les deux protagonistes, pourra, qui sait, rétablir une certaine confiance, aidée en cela uniquement par la prise en considération de l'auteur en herbe.Maintenant, la question se pose ŕ savoir comment développer cette idée auprčs de TOUS les éditeurs ^^ (je vois large, je sais ^^)Puis, il reste les autres problčmes, et non des moindres, celui des ŕ-valoir,  des 10 % etc.  Mais, il faut bien commencer par ce qui relčve de l'ordre du possible non ?Panthčre.

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