Ah là là.
Quand j’ai vu cet après-midi sur

Le titre à rallonge, ça m’a fait rêver. La couverture, encore plus. Et… le comble: le site Internet consacré au roman.
Ce qui m’a fait réfléchir sur le livre à l’ère numérique. Je trouve ça EXTRAORDINAIRE qu’un roman ait son propre site Internet. Je ne suis pas culcul-la-praline-idéaliste-indécrottable: je sais très bien que ça fait partie d’un plan de communication marketing et le lien pour acheter le bouquin est bien en évidence. Il n’empêche que ça met dans l’ambiance, ça donne envie, enfin en ce qui me concerne. La petite manivelle pour ouvrir la boîte avec le menu du site, c’est irrésistible!
J’entends encore dire que le livre n’a pas d’avenir, que je suis tarée de vouloir travailler dans ce secteur. A ce genre de commentaire, je réponds que je suis passionnée, nuance. « Oui mais les jeunes ne lisent plus, les librairies vont fermer, les bibliothèques sont désafectées, tout ça à cause d’Internet! » et j’en passe. Quoi Internet?! On lit, on achète, on emprunte, on prète, on swap, on commente, on aime, on déteste, mais on lit. La lecture, le marché du livre a évolué, et les modes de consommation avec. Mais on lit toujours.
La lecture n’est pas un loisir pour asocial/e (pas de discriminations), on est plus tout/e seul/e dans son coin avec un bouquin sur les genoux.
On est en 2010 et un roman a son propre site Internet. Intéractif, à l’image du livre à l’ère numérique.
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