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Avec iAd, Apple mettrait de la publicité dans les livres

Par Actualitté
Même à l'époque du papier, il peut exister plusieurs éditions d'un livre : alors à celle du numérique, l'opulence ne saurait nuire. Lue/vue dans Teleread, cette réflexion sur l'intégration de publicités dans les livres numériques, qui mérite, une fois n'est pas coutume, que l'on s'y attarde.

Si quand nous l'avions interrogé, François Bon de Publie.net avait assuré que l'intégration de publicités dans les ouvrages ficherait en l'air « l'amour que l'on met dans la mise en page », il vaticinait clairement : « Laissons ce système s’effondrer de lui-même, via sa propre saturation ! » (voir l'entretien)
Le retour de la pub sur mobile et dans les applications
Avec iAd, Apple mettrait de la publicité dans les livresSauf que depuis, voilà que se présente iAd, le service publicitaire pour mobiles d'Apple, convaincu qu'il y a là quelque chose de bien à faire. Et sûrement un marché à chiper à Google avant qu'il n'y soit trop bien ancré...
Que nous dit TeleRead ? Que tout d'abord, il est toujours possible de proposer deux versions d'un livre, l'une avec publicité, l'autre sans. Avec une différence de prix qui justifierait par la présence d'annonces dans l'un, le tarif plus réduit que l'autre. Et pourquoi pas même, proposer un livre gratuit, comme certains quotidiens le sont, comme ActuaLitté peut l'être ?
En janvier dernier, Yahoo! annonçait qu'il arrêtait son système publicitaire intégré aux fichiers PDF, que des éditeurs comme O'Reilly avaient essayé.
Autre temps, autres moeurs, DailyLit avait carrément tenté l'expérience et proposé tout un modèle économique basé sur cette solution. Le projet n'ayant pas fait des masses parler de lui depuis lors, on peut douter qu'il soit parvenu à convaincre.
Apple, le géant qui change la boue en or
Mais pourquoi l'avènement de iAd serait plus que pour les autres expériences, quelque chose à regarder de près. Réponse A : Parce qu'il s'agit d'Apple. Et qu'à simplement observer le buzz phénoménal que la firme a obtenu à travers l'iPad, nul doute que son outil saura également plaire et attirer des annonceurs.
Avec cet instrument, moyennant une commission de 40 % des revenus qui partiront pour Apple, la firme de Cupertino promet une solution propre pour l'intégration de publicités - dans un premier temps via l'iPhone. Or, selon un analyste du cabinet Forrester, « le but est moins de faire de l'argent en vendant de la publicité, que de chouchouter les éditeurs d'applications, pour les encourager davantage à travailler pour l'iPhone, en leur permettant de mieux valoriser leur contenu ».
Ce ne sont pas les droïdes que vous cherchez
iAd serait donc un petit bijou destiné à encourager l'arrivée de publicité sur les mobiles, et l'année 2010 ne manquera pas de faire décoller l'affaire. Puisque les applications sont si sollicitées par les utilisateurs d'iPhone - et prochainement d'iPad - pourquoi se priver d'une solution qui pourrait rapporter gros ? Google tire quasiment tous ses revenus de la publicité qui est vendue sur la toile.
De l'application, au livre-application, en passant par iAd, l'une des solutions pour ceux qui recherchent un modèle économique est peut-être juste là... Le temps dira si le rachat de Quatro Wireless, régie publicitaire spécialisée en mobile, aura été profitable à Apple.

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