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SYL'S se déshabille tout en finesse : Suck your lipstick

Publié le 14 avril 2010 par Actualitté

Comme le disait ma grand-mère : « en avril ne te découvre pas d’un fil »… ah ? Eh bien on voit qu’elle n’a pas rencontré le groupe SYL’S. Un groupe qui se déshabille, qui nous déshabille en toute impunité. Mais que fait la police ? Elle écoute les morceaux, savoure et devient les anges gardiens du groupe avec le dernier single Lost Control
Et même pas froid d’abord.
Une musique ? le culot en plus
Quatre mecs de la région PACA n’ont rien trouvé mieux de se frotter à des grosses pointures du rock. Aux accents d’un Marillion, à l’univers mystique d’un Pink Floyd et à l’atmosphère obscure, pénétrante d’un Nick Cave, et ils débarquent comme ça, n’ayons l’air de rien, soyons désinvoltes le tout en chantant en anglais. Mais ils pensaient franchement que leur musique allait passer inaperçue ?
Et c’est bon d’être affranchi. Parce que, qu’on se le dise, ce n’est pas donné à tout le monde d’avoir du talent, encore moins de marcher sur les grosses traces du rock et mélanger les genres… mais SYL’S c’est tout ça à la fois. Ils tordent le cou aux sons des années 80 pour quelque chose de plus frais, de plus actuel et en même temps en dehors du temps. SYL’S un style farouche maîtrisé à la perfection qui transporte, qui hypnose, qui pénètre chaque pore de la peau, intemporel aux influences vespérales d’un Archive.

Une perte de contrôle magistrale

SYL’S c’est un groupe de rock indé à tendance progressif. SYL’S c’est un écrin des galaxies, de poussière d’étoiles qui enrobe la voix de Samy. Ahhhhh Samy… Samy… une voix qui s’inscrit totalement dans la veine des années 2000. Une voix sauvage dans un gant de délicatesse, de sensualité d’un Marillion. L’ensemble plus que cohérent dessine un groupe en parfaite harmonie où l’instrument devient vivant. Souffle la vie ventriloque du rock. Les solos de guitare crépusculaires, la batterie qui accompagne la montée du plaisir et la basse, le eye-liner du groupe pour allouer force et puissance le tout paraphe un ensemble troublant.

SYL’S s’effeuille peu à peu parce que la pudeur de l’émotion n’enflamme pas. Chaque titre est comme une mousse au chocolat en bouche. Chaque cuillère s’approchant peu à peu de l’extase.

Charmant, envoûtant…

La grande particularité du groupe étant de ne pas être un produit commercial et j’en ai pour preuve l’écoute à chaque fois nouvelle des différents titres. SYL’S s’appréhende comme un Depeche Mode. Plus on écoute les pistes, plus on découvre des choses nouvelles. D’une réelle subtilité à la Radiohead, à la fraîcheur d’intégrer un son 90’s à la Red Hot’ est un grand art sur « Child Solder »
Hypnotiques les morceaux sont. D’une guitare sèche à la guitare électrique, à l’intégration de son trafiqué pour un effet de matière, un effet 3D exemplaire, sous le charme nous tombons ! D’une grande profondeur, ce n’est pas seulement beau, c’est bon !
Le genre de morceau qui donne envie de prendre sa voiture en pleine nuit, découvrir le monde obscur qui se cache en nous. Une autoroute de la vie, des rêves où se croisent les phares de voiture, des briseurs de rêves, et on ne va pas assez vite. On s’arrête à une station, on croise des regards, des sourires glacés par le froid, des regards vides fatigués, au GPS malade qui déraille. On recherche le grand frisson et ce sont les rayons du soleil sur la plage arrière de la voiture qui pénètre notre esprit peu à peu. Ils enveloppent nos yeux mouillés qui ont accroché les cicatrices dans le ciel ocre laissé par les avions tout comme les textes lourds de sens, tout en nuance, tout en passion, tout en écorchure d’un cœur qui suffoque sur « Deep Love »
Une signature à écouter en live évidemment ! des concerts et des concerts… retrouvent toute l’actualité de SYL’S sur Myspace.


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