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Parenthood

Publié le 14 avril 2010 par Flow

Parenthood. (crée par Jason Katims.)

Jungle parentale.

Saison 1.

 

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Episode 2: Man Vs Possum

Episode 3: The Deep End Of The Pool

Episode 4: Whassup

J'ai été emballé par le pilote de cette série dont le thème n'a au final que très peu de présence à la télévision US. Impression confirmée?

Le second épisode creuse un peu plus le sujet. Maintenant que l'on s'est un peu mieux familiarisé avec cette famille nombreuse, on peut se concentrer sur l'intrigue et les personnages. Ils ne sont pas plus développés qu'ils ne l'étaient à la fin du premier épisode mais disons que l'essai est confirmé. Sarah lorgne beaucoup du côté de Lorelai et les scenarii ne sont guère originaux. On vogue en terrain connu... Pourtant, une fraîcheur se dégage de cette série. Le fait que le ton léger de l'humour ait été privilégié par rapport au drame n'y est pas étranger... La scène du pétard annonce la couleur. Pas de prise de tête, pas de scènes larmoyantes. Les questions sont là et demeurent inchangées. Comment gérer un enfant malade? Comment gérer des ados en étant seule et dépassée? Comment devenir père lorsque l'on est immature? Il ne reste plus qu'à creuser. Un embryon de réponse apparaît: essayer, se jeter à l'eau. Il n'y a pas de mode d'emploi, seulement notre instinct. Et le mien me dit de donner une chance à cette série prometteuse.

PS: quel plaisir de retrouver Tom Amandes, l’irrésistible docteur Abott de la regrettée Everwood

Le troisième épisode, sans être le meilleur, se laisse suivre sans déplaisir et approfondit les relations entre personnages. Ainsi, la fille ainé du couple Adam/Kristina acquiert un semblant de consistance. Elle est touchante dans sa position de fille étouffée par la maladie de son petit frère. Elle souffre de la situation bien qu’elle soit incapable de lui en vouloir. Pour Sarah, lorsque sa voiture tombe en panne c’est comme si la fatalité s’abbatait sur elle. Elle, qui vit chez ses parents, qui n’a plus d’argent pour nourrir ses enfants perd la seule chose qui lui laissait un brin d’indépendance... La scène qui voit sa voiture partir à la casse est très éloquente sur le sujet. Pour Julia, mener de front sa vie professionnelle et sa vie de maman est au centre de l’intrigue. A tel point que son mari en devient (un peu trop) lisse. La scène à la piscine était peu crédible (tout le monde qui s’arrête pour la regarder faire, son entrée). Du côté de Crosby, sa relation, très touchante avec le petit Jabbar (excellent) s’approfondit et il offre le raisonnement le plus intéressant de l’épisode. Être parent... Est ce que cela vaut le coup? Qu’est ce que cela nous apporte? Beaucoup d’ennuis certes mais également des séances en famille inoubliables. La scène de réunion finale qui fait partie de ces dernières était très réussie. J’en profite pour noter que la playlist country et le générique de Bob Dylan sont très réussis.

Quatrième épisode, j’aime toujours autant. La dynamique change dans cet épisode très enjoué. On laisse de côté la maladie et les histoires des grandes personnes. Ici, les adolescents sont les rois. Haddie, la fille ainée d’Adam et Kristina rentre en rébellion. En effet, elle a un petit ami et officiel sur facebook en plus. Ainsi, on peut aborder la peur des parents de voir leurs enfants grandir et s’éloigner d’eux... C’est le même schéma avec les ados de Sarah. L’ainé qu’elle juge irresponsable et le plus jeune, qui découvre la masturbation se dirigent tous les deux vers l’âge adulte. Du côté de Crosby, point d’adolescent. Il poursuit donc sa relation avec le petit Jabbar. Le jeune garçon passe sa première nuit chez lui et il découvre la peur de la perte par la faute d’un accident de canette. Il comprend ainsi qu’il tient à son fils. Pour les adultes, on explore d’autres relations. Julia/Sarah, Julia/Crosby. L’occasion pour eux de comprendre que dans une famille on peut obtenir le soutien de personnes inattendues. La fin, désormais habituelle réunion du clan sur fond de musique country est toujours autant réussie. L’humour est plus que jamais présent (le grand-père bourrin expliquant la branlette...) pour notre plus grand plaisir.

Au final, une série peu originale mais très efficace. Un bol d’air frais qu’il serait dommage de bouder.

 

 

 

 

 

 

Episode 5: The situation

 

Je le crie haut et fort! J'aime Parenthood. Cette série est fraîche, drôle et la brochette de personnages est très attachante. Elle n'est pas originale mais constitue une véritable bouffée d'air frais.

L'épisode est attendrissant. Jabbar étant absent, c'est Drew qui transcende l'épisode. L'absence du père qu'il essaie de combler en se rapprochant de son oncle, son affection pour Max et la façon dont sa mère le protège. Tout cela confère au personnage une profondeur supplémentaire. Pas de sentimentalisme dégoulinant, pas de morale bien pensante... La série se refuse le droit de juger ses protagonistes. Et on l'en remercie. Pendant ce temps, Sarah flirte avec le professeur de sa fille, Crosby a du mal à gérer les deux femmes qui occupent sa vie et Haddie et Julia assurent la partie comique de l'épisode. La première grâce à son petit ami stupide et la seconde en essayant de se dévergonder un peu... Distrayant.

La suite!

 

 

 

 

 

Episode 6: The big "O"

Episode 7: What's going on down there

Episode 8: Rubber band ball

 

 

Cette série est toujours ma petite chouchoute dans les nouveautés de la saison.

Dans le premier épisode, on creuse un peu plus les personnalités de chacun. Kristina, tout d'abord, est la vedette de l'épisode. Aidée par la sympathique Minka Kelly (Friday night lights), elle excelle dans le rôle du parent qui doit gérer un enfant différent. Et lorsqu'elle craque dans le parc et déballe tout, on atteint un niveau de justesse dans l'écriture et l'interprétation qui est encore trop rare dans les séries actuelles. Même si le fait que la comportementaliste réussit à communiquer aussi rapidement avec le garçonnet est quelque peu facile, on passe outre pour se concentrer sur l'essentiel. De plus, ses problèmes sexuels font sourire. Du côté de Crosby, il doit accepter le fait de devenir père en le révélant à ses parents qui ne le prennent encore que pour un enfant. On grandit tous à un moment donné. Et même si là encore l'acceptation des parents semble un peu rapide on n'y fera pas attention. Sarah flirte avec le prof de sa fille, bien plus jeune, et se demande si c'est avisé. Pour Julia, l'épisode sera sur les sacrifices parentaux. La mère de la meilleure amie de sa fille drague Joel. Elle accepte pourtant qu'elle demeure dans leur vie pour ne pas gâcher l'amitié de sa fille. Léger et sobre.

Dans le deuxième épisode, Adam n'arrive plus à respirer. Étouffé par ses frères et sœurs en plus de devoir gérer son fils malade, il craque et décide de tout lâcher pendant un petit moment. Il ne faut pas oublier de prendre du temps pour soi dans la vie... Les deux scènes dans lesquelles ils se laissent aller sont réussies. Tout d'abord, avec sa fille Haddie, puis, lors de sa séance de surf. Kristina de son côté doit gérer le regard de sa fille qui ne la voit que comme une mère au foyer (désespérée) alors qu'elle a été une femme active. Là aussi, Adam est très juste envers sa femme sans même lui en parler. Sarah hérite du sacrifice parental de la semaine. En effet, elle doit laisser tomber sa relation avec le beau Mr Cyr pour préserver sa relation, délà houleuse, avec sa fille. Crosby doit également faire preuve de renoncement mais dans un tout autre domaine... Julia a des problèmes d'éthique. La série est toujours aussi simple et vraie. La preuve avec cette scène irrésistible de la réunion des filles. Totalement décomplexée...

Le troisième épisode est centré sur la communication au sein d'une famille. Les non-dits, le silence et les secrets. Le message – la communication résout tout – est certes un lieu commun peu original mais il me semble bien traité. Crosby tout d'abord est victime d'une vandetta de la part de sa belle famille car la mère de son fils leur a fait croire qu'il les avait abandonnés. Il faudra l'innocence d'un enfant pour apaiser un repas d'anniversaire un peu tendu. Le tout se terminant sur une magnifique scène qui lui permet de rattraper un peu les années qu'il a perdu. Julia et Krisitina jouent au silence lourd de sens. La petite de la première se trouve être surdouée (cela sort un peu de nulle part tout de même). Elle croit d'abord à la maladie d'Asperger. Kristina se sent coupable car soulagée de ne pas être seule face à cette maladie. (réaction tout à fait normale en fait) Et Julia a peur de lui dire la vérité pour ne pas la « décevoir ». Il y a ensuite Sarah qui ne parvient pas à communiquer avec sa fille qui lui ressemble trop et qui est prête à abandonner. Sa mère la rassure en lui rappelant qu'elle était dans la même situation avec elle et que le tout ne s'est pas trop mal fini. Ce qui prouve que la présence de la grand mère se fait trop rare. Enfin, il reste Adam et son père. Ce dernier a des problèmes financiers et se retrouve forcé de demander l'aide de son fils. Ce qui n'est pas facile en soi. (fierté d'un père...). Il refuse également d'en parler à sa femme pour la protéger.

 

En conclusion, la série se développe petit à petit et reste la plus fraîche des nouveautés.


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