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la mort de Jésus

Publié le 17 avril 2010 par Dubruel

La mort de Jésus

D’après E. Cothenet, op. cité.

Tertullien dit que Pilate « était chrétien de cœur ». Cette qualification ne fera que croître et embellir au cours du temps, à tel point que Pilate est vénéré comme un saint dans l’Eglise éthiopienne.

La Vierge, au moment de la crucifixion, aurait dit : « Penche-toi, croix, pour que j’embrasse mon fils, que j’étreigne mon fils, lui que j’ai allaité aux seins que voici de façon extraordinaire, puis que je n’ai pas connu d’homme. »

Nota : troublante déclaration car si Marie était vierge, elle ne pouvait avoir de lait.

Selon une constante des récits populaires, les personnages présents lors de la crucifixion recoivent des noms propres :

Procla, la femme de Pilate,

Véronique, la femme au flux de sang,

Les deux larrons Gestas et Dysmas ,

Longin, le centurion

C’est un juif pieux, Nicomède, qui se serait chargé de l’ensevelissement du Christ.

Dans le credo, il est dit que Jésus descend aux Enfers.

Cette affirmation serait ultérieure à la fin du IVème siècle …

Selon Satan, (alias Hadès, le maître des enfers) celui qui descend aux Enfers ne peut être qu’un homme.

Dans l’évangile de Nicodème, très rares sont les éléments sans portée théologique et c’est peut-être pour cela que sa renommée est si grande et que, selon beaucoup de chercheurs, le récit de la descente du Christ aux enfers est le plus bel apocryphe jamais écrit.

Dans le livre de la résurrection, Barthélemy, pauvre marchand de légumes, mais « dépositaire des mystères du Christ » demande à Jésus comment a-t-il pu descendre aux enfers. Le Christ lui révèle qu’il a descendu les 500 marches qui conduisent à l’Hadès. L’ouverture des vantaux de la porte de l’enfer est souvent représentée dans l’iconographie orientale.

Cette descente aux enfers  pour la libération d’Adam et des patriarches est décrite dans le livre de la résurrection

Par ailleurs, dans une grotte du mont des Oliviers, jean reçoit une révélation de la croix de lumière, alors que les ténèbres couvrent le Golgotha : « Mon Seigneur se tint au milieu de la grotte, il m’illumina et dit : « Jean, pour la foule, je suis crucifié, je suis piqué par des lances et des roseaux, je suis abreuvé de vinaigre et de fiel. Mais à toi, je vais parler. »

L’idée qu’un sosie fut crucifié à la place de jésus, attesté par le gnostique Basilide, passera dans le Coran.


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