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Le cinéma étranger est formidable (suite) Shutter Island

Publié le 19 avril 2010 par Popov

Le cinéma étranger est formidable (suite) Shutter Island

Dans cette rubrique vous l'avez constaté nous ne parlons pas du cinéma français sauf exception culturelle (mais c'est rare, la dernière étant un film de Resnais). 

Sur ce même blog nous signalions la bonne santé des vétérans du cinéma Américain comme Francis Ford Coppola(Tetro) qui vont au bout de ce qu'ils ont déjà pu apporter faisant jeu égal avec leurs jeunes rivaux et qui continuent à nous faire croire à la vitalité de leur art. Avec Scorcese, on touche  au chef d'oeuvre. "Shutter Island" est un chef d'oeuvre inspiré du roman de Denis Lehanne. Il n'est pas besoin d'en parler. L'auteur est arrivé à un tel degré d'expression par la forme cinématographique qu'il est capable de nous procurer des sensations proches du réel comme l'effroi ou de nous faire entrer dans le cerveau d'un psychopathe. On pensera à Shock Corridor de Samuel Fuller. C'est  plus fort. Plus fort aussi que "Shining" de Kubrick,moins stylisé, plus réaliste. Ce film n'appelle pas de commentaires. Il faut le voir. Quand les mots sont impuissants, c'est que le cinéma a trouvé ses moyens propres d'expression.

Dans le sillage inverse."Alice in Wonderland" de Tim Burton (encore un des grands réalisateurs d'aujourd'hui, de ceux qui se comptent sur les doigts de deux mains) tente l'impensable adaptation des Aventures d'Alice au Pays des Merveillles de Lewis Caroll.Là aussi commenter les images n'aurait pas de sens tant le talent graphique et visuel est polysémique. Sous contrôle marketing de Disney, l'auteur s'en sort plutôt bien même si l'aspect littéraire du texte (les mots-valises) est un peu traité à la va-vite. Une scène reste un moment d'anthologie : la grenouille accusée par la Reine hydrocéphale d'avoir mangé la tarte aux groseilles. 


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