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Max Alper

Publié le 20 avril 2010 par Deliciouscopitone

toneclusterfuck

Max Alper est plus qu’un musicologue érudit de plus. Max Alper est un surdoué qui irait étudier la composition à New York sans avoir rien à apprendre. Car avec toneclusterfuck, Alper atteint une densité de composition proprement hallucinante. J’imagine volontiers Max Alper se réclamer autant de Erik Satie que de Panda Bear (diningroomtable). Mais à présent il faudra compter avec quelqu’un composant un titre de Six Organs of Admittance dans une serre et non dans une forêt (tencents). Télescopant le Ribs Out de Fuck Buttons avec un folk ermite comme chez Bonnie Prince Billy (littelaura). Réussissant sur 2am un exercice aussi périlleux que le folk dépouillé.

Sur toneclusterfuck Alper recentre le débat sur les voix, notamment tout au long de l’exemplaire moisturizemyknees (for two male vocalists). Alper vous parle comme personne (boxfanblues) et vous buvez ses paroles aussi dénudées soit-elles (heatherland). Alper épate avec le drone vocal de dero.Je n’ai jamais entendu un musicologue aussi musical et un érudit musical aussi accessible, divin, et humain, depuis Julian Lynch. Je n’ai jamais entendu un album aussi bouleversant que toneclusterfuck depuis le Rio Joy de Mount Pleasant (et Dieu sait que j’aime Jonathan Phillips). Comme ce dernier, Max Alper maîtrise d’ailleurs avec brio le grand écart entre miniatures sensibles (youareadog ou  couldhavekilledbees qui nous laisse béats en à peine deux minutes) et chansons dévastatrices.  toneclusterfuck est au delà du formidable.

Max Alper is more than one more erudite musicologist. Max Alper is like a hyperintelligent who would go to New York to study composition without having nothing to learn. Because with toneclusterfuck, Alper reaches a writing density which is absolutely amazing. I can easily imagine Max Alpers identifying with Erik Satie as well as Panda Bear influences(diningroomtable). But now we ‘ll have to do with someone writing a song of Six Organs of Admittance in a greenhouse and not in a forest (tencents). Crashing Ribs Out by Fuck Buttons with a hermit folk sounding like Bonnie Prince Billy (littelaura). Succeeding with 2am such hard exercice as a terse folk.

With toneclusterfuck Alper streamlines the debate with the voices, especially with moisturizemyknees (for two male vocalists). Alper is talking to you like anybody else (boxfanblues) and you swallow his words, for terse they are (heatherland). Alper impresses with vocal drone of dero. I’ve never heard a musicologist so musical and a musical erudite so accessible, divine and human, since Julian Lynch. I’ve never listened to an album as moving as toneclusterfuck Rio Joy by Mount Pleasant (and God knows how much I love Jonathan Philips). Like this last one, Max Alper masters with brio a balancing art between sensible miniatures (youareadog or couldhavekilledbees which left us blind after only two minutes) and devastating songs. Toneclusterfuck is beyong great.

[MP3] Max Alper – Little Laura
[MP3] Max Alper – boxfanblues


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