Dans le numéro 9 de la Revue Palladienne, de septembre – octobre 1949, Ferdinand Bac, conte ses souvenirs sur Paul Verlaine. L'article, stupide, n'a d'autre intérêt que d'y découvrir l'aversion du peintre pour la personne physique de Verlaine. En effet Bac y dit avoir vu dans le visage de Verlaine : « une face, si exclusivement située hors de notre Europe française », il s'y étonne « du peu de cas que la critique faisait des origines indiscutable de Verlaine », et enfin insinue que cette origine, il ne dit pas laquelle, prédestinait le poète à une vie dissolue. Raciste et idiot, cet article ne mériterait pas plus d'attention, s'il n'était accompagnait d'un portrait du poète, qui si l'on en croit un catalogue de vente de février 2004 (1), aurait pu l'être de deux autres. On trouve aux numéros 14 et 15 de ce catalogue deux portraits à la plume de Verlaine par Ferdinand Bac. Sous la signature de Bac du numéro 15 , on peut lire : « offert à MM. les Directeurs de la Revue Palladienne ». Je reproduis les trois portraits.
(1) Tajan, Paris, Mercredi 11 février 2004, espace Tajan.
La Revue Palladienne de 1 à 10.
LES COMMENTAIRES (1)
posté le 04 mai à 13:38
Mais Bac ne faisait que reprendre les élucubrations de M. Nordau dans Dégénérescences..