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DVD : Caprica, l’avant Galactica

Par Corwin @LR_Corwin

La série “Battlestar” Galactica s’est achevé avec la 4ième saison en 2009. Plutôt réussie, aussi bien dans la qualité de sa réalisation que des choix qui furent fait dans le casting et dans la refonte de l’ancienne série (Starbuck au féminin par exemple), les producteurs ont donc décidé de se fendre d’une “préquelle” (comprenez une série tournée après mais dont l’action se passe avant). Ce choix est toujours périlleux et souvent source de profonde déception. Comment se comporte donc ce pilote de “Caprica” ?

caprica, le pilote de la série

Découvrez comment tout a commencé… Aux origines du combat pour l’humanité…

Voici donc les deux phrases d’accroches présentes au recto ou au verso du DVD. Le rappel à la série “Battlestar Galactica” est parfaitement visible, au cas où les adeptes n’aient pas été mis au courant de ce Spin-Off. Le titre n’est franchement pas anodin non plus : quiconque a suivi ne serait-ce qu’un peu Galactica aura forcément entendu ce nom. D’une part, il s’agit de la planète “capitale” des 12 colonies de Kobol, territoire humain de la série. Et d’autre part, il s’agit du prénom du cylon n°6, la blonde Caprica-Six, l’un des personnages principal et clé de Galactica.

Les illustrations présentes une ville futuriste, que l’on aperçoit d’ailleurs aussi au générique de Galactica, et dont on sait qu’elle va être rasée durant la guerre, ainsi que quatre acteurs plus un cylon “oldies”. Là, on peut saluer les scénaristes ou créatifs qui ont imaginé ces cylons : s’il ne fait aucun doute que ce sont bien des cylons (on retrouve l’apparence global des centurions et la fameuse lueur rouge), ces robots réussissent à passer pour les ancêtres des cylons de Galactica. Bien joué.
A noter aussi que la jeune actrice apparait sur fond rouge, histoire de la démarquer un peu…

De quoi est-il question ?

58 ans avant que les cylons ne lancent leur offensive contre les colonies humaines, le professeur Graystone est un génie en intelligence artificielle et robotique. Sa société doit développer un robot capable d’assumer des tâches de sécurité, voire militaires. Richissime, il élève sa fille Zoé… de loin. En effet, celle-ci suit ses cours dans un institut caprican régit par des soeurs au service du panthéon des dieux des hommes. Au sein de cette école, comme dans la vie de tous les jours, Zoé est une jeune fille brillante mais farouchement indépendante.
Recrutée par les “soldats de l’Unique”, Zoé rejoint ses camarades dans un univers alternatif, genre cyberespace, où toutes les folies sont de mises. C’est violent, gore, tout le contraire de ce que la bonne société est prête à accepter.

Au sein de ce “bordel” virtuel, Zoé développe une entité artificielle qui serait son propre reflet : un bout d’elle, réagissant et pensant comme elle.
Dans la vraie vie, après une énième crise contre ses parents, Zoé décide de fuguer avec deux de ses camarades. Or, si l’une décide de rester sur le quai, il se trouve que l’autre est un kamikaze qui fait sauter le wagon dans lequel ils ont pris place. Zoé meurt….
Lors des auditions du tribunal concernant cette affaire, le professeur Graystone rencontre Joseph Adama (si le nom ne vous dit rien… allez, j’vous l’dis quand même : il s’agit du père de Bill Adama, le commandant du Galactica). Joseph a perdu sa femme et sa fille dans l’attentat. Contre toute attente, un lien se tisse sur ce drame entre le génie et l’avocat véreux (Joseph est un tauron, plus ou moins en place grâce à un genre de mafia).

De fil en aiguille, le professeur apprend l’existence de la réplique de sa fille et il lui vient l’idée de l’implanter dans son robot. Il propose le même deal à Joseph en utilisant les algorithmes élaborés par Zoé.

Le premier cylon est né… et il y en aura beaucoup d’autres !

Zoé : d'humaine à cylon.

En voyant l’image ci-dessus, on aura du mal à imaginer que le cylon de droite soit le réceptacle de la jeune fille de gauche !

D’après ce qu’en dit Wikipédia (voir la fiche), cette série comporte 18 épisodes en cours de diffusion.
Vous l’aurez sans doute compris, les producteurs et scénaristes ont préféré s’éloigner grandement de la série “mère”. Point de vaisseaux, ni d’étoiles : Caprica n’est pas un space-opéra. Non, ici, tout se joue dans la psychologie, dans la réflexion. A quelles extrémismes peuvent mener la science et la religion ? Qu’est-on prêt à faire face à la mort ?

D’autre part, le jeu des acteurs et la réalisation sont eux aussi assez loin de Galactica, ce qui fini de rompre le lien avec Battlestar.
Au bout du compte, on découvre le pilote d’une série qui se veut assez noir, très cérébrale. Les fans de Galactica risquent, comme moi, de ne pas y trouver leur compte. Du moins, c’est l’impression que laisse ce pilote de “Caprica”.


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