Aux Ateliers du Parfum on aime Pablo Neruda. Parce que non seulement il est un des plus grand po??te de tous les temps mais aussi parce qu???il aimait les femmes et surtout la sienne, Mathilde ?? qui il a d??di?? ses plus beaux po??mes:
Loin, dans les bois, j???ai coup?? une branche noire,
Assoiff?? j???ai port?? son murmure ?? mes l??vres :
??tait-ce donc la voix de la pluie qui pleurait,
Une cloche bris??e ou un c??ur mis en pi??ces ?
Quelque chose qui de loin m???est apparu,
enfoui dans sa lourdeur, recouvert par la terre,
ce sont les cris assourdis par d???immenses automnes,
par la nuit entrouverte, humide des feuillages.
Alors, se r??veillant du r??ve v??g??tal,
la branche du coudrier a chant?? sous ma bouche
et son errante odeur grimpa dans mon esprit
comme si tout d???un coup me cherchaient les racines
abandonn??es, la terre perdue, mon enfance,
et je restai, bless?? du parfum vagabond.
Pablo Neruda, La Centaine D???amour, po??sie/Gallimard
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