Depuis mercredi après-midi, un poulailler est venu agrémenter le fond du jardin, au grand désespoir de l'Homme de la maison (qui se demande comment faire pour gérer mes idées soit disant farfelues). J'attendais avec grande impatience samedi matin, jour où, à Guingamp, le marchand de volailles trône sur la place dite des petits cochons, sise au pied du château de Pierre II. Après avoir fait la queue (à croire que la campagne environnante s'était donnée rendez-vous devant le camion) et avoir eu le temps, du coup, d'observer les poules présentées sur l'autel de la convoitise humaine, j'ai pu enfin choisir mes deux poules! J'ai opté pour une poule de Marans et une poule Sussex...deux bonnes pondeuses. Elles ont bien entendu un petit nom: (la Marans) et Picota (la Sussex). L'Homme de la maison est consterné mais reste stoïque (il est en train de gagner son Paradis) et a porté le carton puis transbahuté le sac d'aliment!
Depuis la fin de matinée, et s'accoutument à leur nouvel environnement; elles ne se sont pas aventurées hors du poulailler, malgré la porte laissée ouverte, mais elles ont picoré la nourriture et les brins d'herbe à portée de bec.
Le Monsieur des volailles m'a dit qu'elles étaient prêtes à pondre...les premiers oeufs devraient poindre leur coquille d'ici une semaine ou deux.
Quant à nos deux minettes, elles sont plus que circonspectes et ne s'approchent guère du poulailler d'où émanent d'étranges gloussements.
(le poulailler et Isatis, ma siamoise. Picoti, en premier plan, et Picota)