Léonore vit avec Cézanne. Beaucoup de tapage autour de lui aujourd’hui. Comme tant d’autres, il est devenu un alibi au tourisme, un produit, qui voitnom. Son sourire si fin devant Les Baigneuses. A croire qu’il contemple amusé le spectacle, un siècle plus tard. Les aixois l’ont mal accepté de son vivant, lettres de menaces, injures anonymes, calomnies. Il a pourtant passé le plus clair de son temps près de la Sainte-Victoire. Quand même, il n’a jamais peint la ville, toujours l’extérieur. Il préférera Le Jas de Bouffan, “ La bergerie des vents ”, ses arbres, son bassin, ses marronniers, son lavoir. Liberté de la lumière… vraiment ses tableaux ? C’est plutôt un
Raymond Alcovère, extrait de Le Sourire de Cézanne, roman, éditions N&B, 2007