Résumé
1860. Une journée banale pour Don Fabrizio, noble sicilien. Mais soudain, la révolution garibaldienne éclate et bouleverse le quotidien du prince : son neveu Tancredi s’engage dans les troupes. A l’occasion d’un voyage dans une propriété de la famille, Tancredi s’éprend de la fille du maire local, une roturière, et Don Fabrizio se voit obliger d’accepter ce mariage entre la noblesse et la bourgeoisie, au détriment des aspirations de sa propre fille, Concetta.
L'auteur
L’auteur, malheureusement, n’aura jamais la satisfaction de savoir que son œuvre est devenu un classique, une source de fierté pour la littérature italienne. Cet homme qui avait tant voulu voir son livre publier mourra persuadé que son livre prendrait la poussière dans un coin. Publié posthumément, ce livre a obtenu le prix Strega et a fait partie du programme de terminale littéraire.
Avis
Il s'agit d'un livre que j'ai du lire dans le cadre de ma terminale
littéraire : un livre qui m'attirait à priori car je ne connaissais rien à son sujet et que le résumé était attractif. Alors, rassemblant courageusement mes forces, j'en ai débuté la lecture au mois de juillet, avant la rentrée.
Il fut dur d'entrer dans l'histoire : le style, lourd et pesant, aime à s'arrêter sur des détails : il y a plus de descriptions que d'action. Les mots s'enchaînent pourtant assez joliment, et les phrases ont une gravité parfois poétique qui surprend. La première lecture s'avère malaisée, bien que le personnage de Don Fabrizio séduise et attendrisse le lecteur. L'histoire progresse lentement.
Une deuxième lecture est nécessaire pour apprécier pleinement cette œuvre : car finalement, c'est un livre excellent, plein de réflexions diverses et variées. Selon ma prof de littérature, on ne peut en dire qu'il s'agit d'un roman historique, pourtant, il nous donne un aperçu du débarquement garibaldien, des bouleversements sociaux qui s'opérèrent alors. Le livre est divisé en chapitres : le dernier se passe en 1910 et rend le lecteur nostalgique : le prince est mort, seules demeurent ses filles, vivant dans la maison de leur enfance. Bendicò passant par la fenêtre clôt le roman sur une note assez triste.
Un livre que j'ai aimé lire, je dois dire. Don Fabrizio est un personnage fascinant, à la fois charnel et spirituel, amoureux des étoiles et des plaisirs de la chair. Un personnage à multiples facettes, spectateur de son époque.