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La vague (bd)

Par Céline

vaguebdD'après le roman de Todd Stasser
illustré par Stefani Kampmann
Éditions Jean-Claude Gawsewitch
171 pages

Résumé:

L'Histoire est-elle destinée à se répéter? Pour faire comprendre à ses élèves l'horreur nazie, un prof d'histoire tente dans sa classe une expérience terrifiante qui va le dépasser. Au lycée Gordon, il y aura un avant et un après La vague.

Mon commentaire:

Cette bande dessinée (ou roman graphique) est inspirée du roman de Todd Strasser, La vague. Elle est relativement fidèle au roman et reprend l'ensemble du livre d'origine. Les événements racontés m'ont parfois semblés être précipités. Ceci s'expliquant peut-être à cause de la transposition en bande dessinée, alors que les petits détails du livre sont alors occultés? J'ai parfois eu des doutes quant à la vitesse à laquelle les élèves se laissent embarquer dans le "jeu" du professeur, alors que le roman ne m'avait pas laissé cette impression.

Dans le roman, le changement de narrateur se déroule bien puisqu'il correspond à différents chapitres. Dans la bande dessinée, on passe du professeur à l'étudiante sans transition. Les dessins étant relativement semblables, la fluidité de l'histoire m'a semblée moins bien que dans le roman.

Toutefois, l'aspect qui m'a le plus plu dans la bd est principalement l'ajout d'images historiques. Lorsque le professeur présente le film aux élèves, nous voyons des images des camps de concentration et d'Hitler. Ça donne un aspect percutant à l'histoire. La fin, également, est présentée comme un coup de poing aux élèves, toujours avec une image d'époque. J'ai aimé cette façon de faire, qui ajoute du poids à l'expérience.

En terminant, je crois que même si la bd est un beau projet, elle n'est pas indispensable. Le roman se suffit à lui-même et est plus intéressant. Lors de ma lecture de la bd, je n'ai pas vraiment sentis cette fascination pour l'expérience comme je l'ai ressentis en lisant le roman.

Quelques extraits:

"Il se passait exactement ce que les élèves, au début, jugeaient impossible. Le fascisme n'était pas un chapitre clos de l'histoire." p.134

"J'avais lu quelque part que le pouvoir pouvait être grisant. Il faut voir cette obéissance absolue de ses propres yeux pour le comprendre." p.154-155


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