Crise de l'éducation, crise de l'autorité, crise de la tradition, crise de la culture... et l'Histoire, elle-même en crise...

Pour Hannah Arendt, la crise de l'éducation c'est la crise de l'autorité liée à la crise de la tradition et de sa transmission, c'est à dire la crise de notre attitude envers tout ce qui touche au passé ; attitude qui a pour origine un refus, chez les adultes, de la responsabilité qui incombe à chacun de nous d'assumer le monde tel qu'il est - responsabilité sans laquelle toute éducation et transmission s'avèrent impossibles ; avec pour conséquence : une crise de la réalité ; réalité auquelle nos sociétés ne peuvent plus... unanimement faire appel.
Et tout retour en arrière n'est pas possible car ce retour ne ferait jamais que nous ramener à cette même situation d'où justement a surgi la crise.
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Un objet est culturel selon la durée de sa permanence ; son caractère durable est l'exact opposé du caractère fonctionnel. Il s'ensuit que la culture se trouve en crise à chaque fois que les objets et les choses du monde produits par le présent ou par le passé sont traités comme s'ils n'étaient là que pour satisfaire un besoin ; cette production échappant à la gloire radieuse par laquelle une immortalité potentielle est rendue manifeste dans le monde humain, à savoir : la beauté.
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Par-delà toutes les crises passées, présentes et à venir,
reste la liberté car... tout commence avec elle !
La liberté ouvre la porte de l’inédit et de l’inouï : elle est action, innovation, progrès…
miracle, enfin !