Magazine Cinéma

Les films de zombies sont légion au cinéma. Les réussites...

Par Munch
Les films de zombies sont légion au cinéma. Les réussites...

Les films de zombies sont légion au cinéma. Les réussites dans le genre sont minimes comparé à une horde de films de zombies ratés et pourtant chaque année les films de morts-vivants se multiplient tel un fléau. Zombieland se situe étrangement entre le réussi et le raté.

Les plus réussi sont souvent porteur d’un message social (Night, Dawn et Day of the Dead, Deathdream, 28 Days Later) ou ils sont un savant mélange de comédie et d’horreur (Return Of The Living Dead, Shaun Of The Dead, Fido, Brain Dead). Les films ratés le sont pour différentes raisons : budget dérisoire, mauvais scénario, mauvais acteurs, incompétence technique visible, manque de vision, etc… la liste est longue mais elle compte notament les plaisirs coupables du genre (Dellamore, Dellamorte, Burial Ground, Zombie, Dr. Butcher MD).

Zombieland se situe à mi-chemin car le commentaire social qu’il traite n’est qu’en surface et ce, seulement durant les 5 premières minutes. Le côté comédie prend alors toute l’espace et il faut admettre que le film ne se prend pas au sérieux en plus d’être souvent drôle. Dommage que les blagues soient redondantes (les réglements) et télégraphiées. D’ailleurs la plupart du film est prévisible sauf pour ce qui est de la partie centrale du film. Cette partie laisse le film naviguer un peu n’importe où pour rien malgré un certain humour pas toujours réussie mais tout de même hilarant pas son cabotinage.

Rien ne ressort vraiment de cette partie du film si ce n’est qu’un autre revirement prévisible (la 3e fois du film) qui nous ramène de façon un peu forcé et artificiel aux zombies dont on avait oublié l’existence depuis au moins 25 minutes.

Le scénario farfelu est au service de la mise en scène, éfficace et aide le tout à avoir un rythme rapide qui nous fait passer les 88 minutes pour 68.

Woody Harrelson et Jesse Eisenberg forment un duo comique qui se complète. Abigail Breslin force un peu la note. Le film n’est pas aussi cool qu’il croit être mais n’en demeure pas moins un divertissement fort sympathique.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Munch 197 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines