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Une nuit de trop -=- James Patterson

Par Charlie_bobine

une_nuit_de_tropLauren, une inspectrice à la criminelle, veut surprendre son mari, un midi, pour aller luncher en amoureux. Oups! C'est plutôt elle qui est surprise de le voir sortir de l'immeuble où il travaille, une superbe blonde au bras. Elle les file et découvre qu'ils entrent dans un hôtel. Elle ne peut le croire. Il doit y avoir une explication, non? Mais lorsqu'il lui ment impunément, au souper, lorsqu'elle lui demande mine de rien ce qu'il a fait le midi, elle est anéantie. Où s'en va son couple? Leur boulot respectif les aura donc éloignés l'un de l'autre jusqu'au point de rupture? Un peu par vengeance, elle cède aux avances d'un de ses collègues, qui lui travaille aux stups. Mais voilà qu'après une nuit d'amour, elle le voit se battre avec... son mari! Et le corps sans vie de son amant est retrouvé dans une fontaine d'un quartier malfamé du Bronx! Et à qui est confiée l'enquête? Peut-elle livrer son propre mari? C'est sa faute tout ça, pense-t-elle, si elle n'avait pas fauté, jamais il n'aura tué son amant! Il a fait ça par amour, non?

Sur la quatrième de couverture, il y a un commentaire de Michael Connelly (si, si), qui dit de ce polar: «Une écriture très visuelle. Le lecteur a vraiment l'impression qu'un film se déroule sous ses yeux.». (Là, je me dis tout bas qu'il fait fort le Michael, vous ne trouvez pas? Oh. C'est tout à fait vrai ce qu'il dit! Mais n'est-ce pas le genre de commentaire qui dit tout, qui dit rien... -tellement qu'il passe pour positif!- Alors qu'on nage en pleine neutralité passe-partout! C'est euh. admirable!) Bref, oui, il a raison: on dirait qu'un film se déroule sous nos yeux. Ce n'est pas une écriture transcendante, il faut le dire, mais elle est efficace. Écriture très visuelle, très économe, aérienne presque. Les chapitres sont très courts, l'action prédomine même si on est aussi immergé dans la tête de Lauren, ses émois, sa vision personnelle, son ressenti. Ça se lit tout seul. Dans le temps de le dire, j'ai passé à travers les 300 pages. Avec plaisir même. Il y a un suspense évident à savoir comment Lauren va se dépatouiller de cette histoire. On en vient presque à lui en vouloir vraiment d'avoir cédé à Scott (notre fond judéo-chrétien) puis on se reprend. Une lecture qui sera vite oubliée, mais tout à fait délassante le temps qu'elle a duré. 3.5/5   

   


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