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Nouveau DLC pour Napoleon Total War

Publié le 07 mai 2010 par Cyberstratege

Napoleon Total War

Sega a sorti une nouveau pack d’unités pour Napoleon Total War. Nommé Bataille de la Coalition, ce quatrième DLC permettra de jouer la bataille de Friedland (1807 – défaite russe) en plus d’ajouter six unités supplémentaires (voir présentation ci-après), disponibles en solo comme en multijoueur.

Vous trouverez ce petit add-on uniquement sur Steam pour la modique somme de 2,99 euros. Pour plus de détails sur Napoleon Total War, voyez le site officiel ou notre test.

Quant au futur du jeu, selon une rumeur il semblerait que la guerre d’indépendance espagnole soit au programme.

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Napoleon TW - Coalition Battle Pack

Hussards Life Guards

Les hussards Life Guards sont les cavaliers d’élite de la Garde impériale de Russie. Portant des uniformes imposants et chevauchant les étalons les plus rapides, ils jouissent d’un statut élevé au sein de l’armée russe et affichent une grande confiance en leurs capacités, allant parfois jusqu’à l’arrogance. Ils allient vitesse et moral d’acier, les rendant redoutables à la charge et idéaux pour poursuivre les tirailleurs ou attaquer des unités d’artillerie. Cependant, ils favorisent la vitesse au détriment de leur puissance, ce qui les rend vulnérables face à la cavalerie lourde au corps à corps et à l’infanterie en carré.

Une fois couronné, Paul Ier de Russie (1754-1801) forma sa propre garde de cavalerie chez les hussards Life Guards, les chevaliers-gardes, les gardes à cheval et les cosaques Life Guards. Ces nouveaux gardes du corps remplacèrent la cavalerie de la garde en place créée par sa mère, la Grande Catherine (1729 -1796). Écœuré par ce qu’il jugeait être de la décadence et de la corruption au sein de l’ancienne noblesse, Paul Ier tenta lors de son règne de faire renaître la notion de chevalerie en restructurant la hiérarchie russe. Hélas, sa crainte de se faire assassiner se révéla vraie : il fut massacré par des nobles mécontents.

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Napoleon TW - Coalition Battle Pack

Coldstream Guards

Les Coldstream Guards sont assez coûteux, mais pour une bonne raison : ils peuvent recharger rapidement, charger l’ennemi baïonnette au canon et se battre très efficacement au corps à corps. Leurs grandes compétences et leur moral d’acier encouragent les troupes voisines à redoubler d’ardeur au combat. Mais ils n’en restent pas moins un régiment de ligne ordinaire et ils seront vite décimés s’ils essuient des tirs d’artillerie ou si des tirailleurs entreprennent de les abattre un par un.

Lors de la bataille de Waterloo en 1815, les Coldstream Guards défendirent Hougoumont. La ferme était importante pour l’armée anglo-néerlandaise de Wellington car elle protégeait son flanc droit. Malgré les assauts incessants, les Coldstream Guards et leurs camarades réussirent à défendre l’endroit contre les Français.Les Coldstream Guards sont toujours en service de nos jours et continuent à célébrer leurs victoires lors de la cérémonie nommée « Hanging the Brick ». Une grosse pierre venant de Hougoumont est transportée à travers les casernes par les officiers alors que les subalternes essaient de la voler. Naturellement, ces événements solennels se font en tenue de soirée et entraînent une grande consommation d’alcool !

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Napoleon TW - Coalition Battle Pack

Légion de Charles Louis d’Autriche

Faisant partie des réformes militaires de Charles Louis d’Autriche, ces troupes suivent un entraînement militaire de dernier cri, espérant atteindre le niveau de réussite de la Grande Armée de Napoléon. Cet entraînement améliore la précision, l’habileté à recharger et le combat rapproché. Le moral s’en trouve renforcé : les hommes sont confiants, ce qui augmente leurs chances de victoire. Cependant, comme toute ligne d’infanterie, ils sont vulnérables face à des unités d’artillerie ou des tireurs embusqués et seront peu avantagés face à une infanterie d’élite.

En 1806, l’Autriche se remettait à peine de sa défaite contre la France à Austerlitz. Le traditionalisme autrichien avait engendré une armée obsolète et dépassée. La défaite face à la France les avait poussés à accepter les dures conditions du traité de Pressburg. Charles Louis d’Autriche, un maréchal très respecté, voyant que l’armée autrichienne avait grand besoin de se renouveler, a introduit un certain nombre de réformes militaires. Ces améliorations furent mises à l’épreuve au cours de la Guerre d’indépendance espagnole, lorsque les Autrichiens consitituèrent la cinquième coalition contre la France. Ce fut dans le cadre de cette coalition que la Légion pris part à la bataille d’Aspern-Essling, la première défaite de Napoléon en plus de dix ans.

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Napoleon TW - Coalition Battle Pack

Corps franc prussien de Lützow

Les hommes du Corps franc de Lützow sont très fiers de leur régiment, ce qui leur confère un moral d’acier. La cavalerie légère et rapide représente une force de combat efficace pour charger l’ennemi ou combattre au corps à corps. Capables de s’adapter sur le champ de bataille, ce sont eux qu’il faut envoyer affronter des artilleurs ou des tirailleurs. Par contre, ils seront peu efficaces au combat rapproché contre la cavalerie lourde. Comme pour toute unité de cavalerie, leur plus grande menace reste l’infanterie en carré.

Le Corps franc de Lützow a connu un certain romantisme. Suite à la défaite écrasante du 17 juillet 1813, le Corps franc se mit à recruter de manière sérieuse ; à cette période, plusieurs intellectuels, artistes et poètes ont été attirés vers le régiment de Lützow. Ceci fut en partie dû grâce à sa bravoure personnelle et celle de son régiment. Cette réputation a été maintenue par l’un des membres les plus proéminents du Corps franc, Eleonore Prochaska : elle se déguisa en homme et combattit parmi ses camarades jusqu’à ce qu’elle trouva la mort lors de la bataille de Göhrde. Ce n’est qu’une fois qu’elle gisait blessée, battant toujours la charge sur un tambour français volé, qu’elle admit être une femme à son lieutenant. Elle fut transportée hors du champ de bataille, puis mourut suite à ses blessures au bout de trois semaines.

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Napoleon TW - Coalition Battle Pack

Hussards de la mort

Comme toute unité de cavaliers légers, les hussards allient vitesse, panache et sentiment de supériorité vis-à-vis de leurs ennemis et de leurs amis. Les hussards de la mort sont, sans exception, de superbes écuyers qui ont tous une certaine indépendance d’esprit : c’est l’unité idéale pour poursuivre des ennemis disséminés aux quatre vents et pour effectuer des missions de reconnaissance. Ils sont armés d’un sabre courbe mais ils risquent d’être vaincus s’ils affrontent une infanterie en carré ou une cavalerie lourde, même si leur charge est assez puissante.

L’un des plus grands généraux de Prusse, Gebhard Leberecht von Blücher, commença sa carrière militaire en tant que hussard. Suédois de naissance, il rejoignit l’armée suédoise à l’âge de 16 ans, puis prêta serment d’allégeance à la Prusse suite à sa capture en 1760. Néanmoins, son caractère légèrement excessif lui coûta plusieurs promotions : il finit donc par démissionner en 1773. Lorsqu’il reçut sa lettre de démission, Frédéric le Grand prononça ces mots : « Le capitaine Blücher peut aller au diable. » Mis à l’index, Blücher ne put rejoindre l’armée qu’après la mort de Frédéric. Une fois rappelé, il s’illustra en jouant un rôle clé dans la victoire des alliés à Waterloo.

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Napoleon TW - Coalition Battle Pack

Garde Semenovsky

La régularité dont font preuve les hommes de la Garde Semenovsky est exceptionnelle. Sur le champ de bataille, ils inspirent les troupes alentour à suivre leur exemple. Ces hommes incroyablement disciplinés sont d’excellents tireurs et ils rechargent vite, bien que leurs formations rapprochées les exposent aux tirs d’artilleurs et de tirailleurs. En tant qu’unité d’élite, ce régiment coûte cher à recruter mais leurs aptitudes justifient amplement ces dépenses supplémentaires.

La garde russe était réputée pour leur belle apparence. Sélectionnés pour leur gabarit et leur stature, ces hommes portaient une tunique rembourrée au niveau du torse et des épaules pour leur donner davantage de présence encore. Selon Lady Burghersh (épouse du commissaire militaire du quartier général des forces alliées et épistolière prolifique), ils étaient « les plus beaux de l’empire… tous gigantesques ; ils étaient les hommes les plus grands de Russie. » Même von Schubert dû reconnaître que ces hommes étaient « le centre d’attention des bals et autres événements mondains ». Cependant, leur apparence impéccable n’allait pas de paire avec leurs manières. Lors d’un banquet organisé en leur honneur, les gardes de Napoléon furent consternés de voir les Russes déchiqueter la viande à pleines mains, finir des verres de vin en une gorgée, et même vomir pour pouvoir se gaver et se soûler encore plus !


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