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Voltaire et les chandelles

Publié le 08 mai 2010 par Dubruel

Voltaire et les chandelles

 

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Vers 1300, une chandelle de grand luxe, en cire d’abeille très fine s’est appelée « bougie » du nom de la ville mauresque où l’on fabriquait les plus belles.

 

Voltaire avait de curieuses extravagances. Il a été l’hôte de Frédéric, roi de Prusse, comblé d’honneurs et de présents, en plus d’une pension solide. Chaque soir après des causeries en privé ou des réceptions, il montait dans sa chambre en emportant du salon deux chandeliers à plusieurs branches sous prétexte de guider ses pas dans les couloirs du palais, déclinant fermement l’offre des domestiques qui voulaient l’éclairer.

Arrivé dans ses appartements, il soufflait toutes ces bougies…et il les revendait le lendemain pour quelques sous à un marchand de la ville !

Ce manège dura plusieurs mois avant d’être découvert.

 

 

Par ailleurs, du temps où les lampes de chevet n’existaient pas, les soubrettes ou les valets étaient conviés à « tenir la chandelle » pendant les ébats amoureux de leur maître ou maîtresse.

 

Claude Duneton, « la puce à l’oreille »


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