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Jean Piaget sur le but de l'éducation : quelle part pour l'informel ?

Publié le 09 mai 2010 par Eogez

Pour continuer sur la vague de l'éducation, voici une superbe vidéo trouvée sur la timeline de @mdrechsler sur la trajectoire globale que doit prendre l'éducation : apprendre ce qui est déjà connu ou former des esprits novateurs. Existerait-il une telle dichotomie ?


"Apprendre ce qui est déjà connu" servirait de repères, de bases, avec des épisodes reprenant les diverses évolutions. C'est aussi l'occasion de visualiser les racines à partir desquelles il serait intéressant d'innover (pour de l'amélioration ou de la rupture).
De l'autre côté, nous avons la phrase "former des esprits novateurs". Un paradoxe ? Ici, s'agit-il "de former" ou bien "d'inspirer" ?
Le challenge de l'éducation se situerait dans le mélange des deux ("apprendre ce qui est déjà connu" + "inspirer des esprits novateurs") pour une "trajectoire dosée" en libérant assez de temps pour de l'exploration.
Pour la part d'inspiration, les écoles seules ne suffisent pas. La part de motivation personnelle de l'apprenant compte énormément aussi, et c'est là où le côté informel (couplé à des mises en situation réelles) joue. Ensuite, l'un des enjeux principaux demeure la "validation collective" ou la certification de celui-ci.
Jean Piaget sur le but de l'éducation. Quelle part pour l'informel ?


Personnellement, je vois beaucoup de liberté et d'avantages dans cette partie informelle. Le facteur "digital/numérique", donne un aperçu élargi sur le monde et permet d'identifier les voix du changement les plus résonnantes (pas nécessairement celles d'écoles et dans un contexte d'open education), et ce sans barrière géographique.
Et dans cet enviromment-là, il n'y a pas forcément d'isolation. D'autres personnes intéressées par les mêmes éléments participent à la conversation et les rencontrer (si possible) en face-à-face pour échanger et explorer les diverses possibilités est une expérience positive.
Tout cela pour dire aussi que seul, un diplôme, une formation académique ne suffit pas. Nous évoluons dans un contexte où de nouvelles problématiques apparaissent rapidement, et où se baser sur des "schémas connus" ne garantit pas un niveau d'efficience suffisant pour faire face à la complexité des challenges émergents.
Cela revient à une responsabilité croissante de l'apprenant dans sa propre éducation. Et celle-ci ne s'arrête pas une fois le diplôme ou le contrat de travail en poche.
Bien au contraire, rester dynamique (en s'appuyant sur les bonnes formes d'apprentissage informel) et attentif aux "signaux faibles" permettrait d'identifier les challenges à venir, les améliorations et les ruptures potentielles.


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