Magazine Cinéma

Brice de Nice

Publié le 10 mai 2010 par Olivier Walmacq

Brice_de_Nice___Laffiche_du_film

genre: comédie
année: 2005
durée: 1h40

l'histoire: Eternel adolescent de 30 ans, délaissé par son père, Brice s'est réfugié dans un style avec lequel il exprime son être essentiel. Brice est maintenant un surfeur et un winner. Pourtant, personne ne se risque à se moquer de Brice qui s'est fait une spécialité de casser tout le monde. Mais il finit par être rattrapé par la réalité.

la critique de Eelsoliver:

Voilà le genre de comédie typique d'un phénomène de mode. Nous sommes au milieu des années 2000 (précisément en 2005), et Brice de Nice engendre la fameuse réplique "cassés !" à tout bout de champ dans les cours de récré.
Le personnage de Jean Dujardin est populaire et se voit adapter par les soins de James Huth. Oui, mais voilà, ce qui tenait sur un sketch de 5 à 10 minutes parviendra-t-il à convaincre sur un format d'une heure et 40 minutes ?

Bien sûr que non. Comme quoi, à mon avis, tout n'est pas transposable au cinéma. C'est comme si quelqu'un s'essayait à adapter les Bisounours version live (donc avec de vrais acteurs dans des costumes bariolés), ça ne marcherait pas !
Là, c'est un peu la même chose même si Brice de Nice n'est pas un dessin animé. En tout cas, ce n'est pas un personnage suffisamment intéressant, attachant et humain pour voir un film consacré à son effigie.

De ce fait, Brice de Nice tourne totalement dans le vide. Pourtant, Jean Dujardin est en forme et nous sort toute sa panoplie de répliques débiles.
Le casting est également au rendez-vous: Clovis Cornillac, Alexandra Lamy, Bruno Salomone, Elodie Bouchez... Mais pas la réalisation, totalement hors-sujet et jamais amusante.

Certes, les gags sont nombreux mais on a bien du mal à partager l'univers de cet être candide, fan de surf et connaissant par coeur le film Point Break.
Pour le reste, le scénario est aux abonnés absents et compte uniquement sur les facéties pas drôles de son personnage principal.
Une seule séquence m'a fait sourire (je dis bien: une seule): lorsque Clovis Cornillac montre ses pieds palmés à Brice. Et encore, c'était juste un rictus imbécile !
Sinon, c'est tout ? Oui, c'est tout. Et uniquement pour cela, je lui accorde un point. C'est déjà très cher payé !

Note: 01/20


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Olivier Walmacq 11545 partages Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Magazines