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[Top] Spécial fête des mères: 10 mamans dansantes

Par Juliea

Dimanche dernier avait lieu la fête des mères dans bons nombres de pays dont la Nouvelle Zélande. Ce qui m’a donné l’idée de faire cette semaine un top des mamans dansantes au cinéma.
J’ai sélectionné 10 mamans que je trouve intéressantes dans leur rôle de mère mais également dont les moments dansés sont importants et/ou marquants dans le film.
Une petite remarque avant de commencer: en faisant ce top je me suis rendue compte d’un seul coup que dans les comédies musicales (principalement celles de l’âge d’or) il n’y a pas beaucoup de personnages de mères, mais surtout quand il y en a elles ne dansent pas, ou alors très rarement.

Top 3


1. Shirley Hastings (Pat Thomson)
Ballroom Dacing (Strictly Ballroom – Baz Lhurmann – 1992)

[Top] Spécial fête des mères: 10 mamans dansantes

Côté mère: Sa relation avec son fils - et même toute sa famille - se fait exclusivement à travers la danse. Difficile alors de ne pas la mettre en tête de ce classement. C’est le premier personnage auquel je pense quand on place côte-à-côte les mots "danse" et "mère".
Côté danse: Baz Lhurmann oblige, la scène dans laquelle on la voit danser est assez hallucinante aussi bien au niveau de son écriture que de son esthétique. C’est certainement une de mes scènes préférées du film.
Le film: Injustement dans l’ombre de ses successeurs tapageurs, il vaut vraiment le détour! Ma critique se trouve en cliquant ici
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2. Mère Grand (Diana Payne-Myers / Alexandra Gonin)
Le Dernier Chaperon Rouge (Jan Kounen – 1996)
[Top] Spécial fête des mères: 10 mamans dansantes

Côté mère: En fait je triche un peu car 1. C’est une grand-mère et non une mère et 2. C’est plus un symbole qu’une ancêtre biologique du dernier Chaperon. Mais qu’importe, j’aime trop ce personnage pour ne pas le mettre dans le top. Elle tient ici le rôle typique de la marâtre de conte de fées dont les actes sont guidés par la jalousie.
Côté danse: Trois solos superbement écrits et mis en scène qui montrent la progression du personnage. J’adore la façon dont ils se répondent, le fait qu’ils soient tous les trois basés sur la même chorégraphie mais exécutés avec des états de corps différents.
Le film: Le dernier court métrage de Jan Kounen avant qu’il ne réalise Dobermann. Un objet assez iconoclaste, totalement incongru, mais que j’adore.
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3. Steffi Dandridge (Goldie Hawn)
Tout le monde dit I love you (Everyone says I love you – Woody Allen – 1996)

Côté mère: C’est elle le lien entre tous les membres de cette grande famille, son centre névralgique en quelque sorte. Elle écoute, conseille, calme, tout en essayant de gérer ses propres préoccupations. La maman de Meet me in Saint Louis version moderne.
Côté danse: Son pas de deux avec Joe (Woody Allen) et certainement un des moments les plus mémorables du film, du moins c’est lui que l’on voit sur l’affiche. Un moment enchanteur sur les quais de Seine au cours duquel Steffi se retrouve en apesanteur.
Le film: J’en ai déjà parlé ici et ici

Les 7 autres


Je n’ai pas réussi à classer ces 7 autres, j’ai changé au moins 10 fois, alors les voilà par ordre chronologique.
● Molly Donahue (Ethel Merman)
La Joyeuse Parade (There’s no business like show business – Walter Lang - 1954)
=> Le film en lui-même n’est pas terrible, mais j’aime beaucoup le côté troupe familiale des Donahue dirigée de main de maître par Molly. Et les chorégraphies sont vraiment sympathiques.
● Francine Evans (Liza Minnelli)
New York New York (Martin Scorsese – 1977)
=> Lorsque Francine devient mère, cela marque la fin de sa relation avec Johnny dans un désaccord ultime sur le choix du nom de leur fils. Mère d’un fils donc, mais aussi mère d’une chanson, les deux seuls liens qu’il lui reste avec Johnny.
Lire la critique.
● Audrey Paris (Leland Palmer)
Quel le spectacle commence (All that Jazz – Bob Fosse – 1979)
=> Pour Joe, Audrey est plus que la mère de sa fille, elle est son bras droit, celle qui a le recul suffisant sur son œuvre. Audrey c’est la maman dont tous les danseurs rêvent, celle qui te tient la main tout en étant franche et directe sur ton travail. Et puis Audrey danse du Bob Fosse, tout est dit.
● Lady Crane (Lisa Marie)
Sleepy Hollow (Tim Burton – 1999)
=> Lady Crane est une maman qui n’existe plus que dans les souvenirs et les rêves. Une maman qu’Ichabod aimerait voir seulement dans des tourbillons de pétales.
● Donna Sheridan (Meryl Streep)
Mamma Mia! (Phyllida Lloyd – 2008)
=> Donna c’est tout simplement le seul intérêt du film et ce grâce à une Meryl Streep qui joue le jeu jusqu’au bout.
Lire la critique
● Daisy (Cate Blanchett)
Benjamin Button (David Fincher – 2008)
=> Finalement on peut concevoir ce film comme un conte qu’une mère raconte à sa fille. Et si on ne voit jamais Daisy danser après qu’elle soit devenue mère, le souvenir de ses mouvements, lui, reste, jusqu’aà la dernière image.
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