"En écho à l'exposition Post Mortem les danseurs de 3ème cycle contemporain du Conservatoire National de région proposent trois représentations sur la grande mosaïque au cours de cette nuit particulière. A travers le mystère d'un monde obscur, perpétuellement inventé, recréé, pour mieux accepter l'idée de perte, ou pour l'apprivoiser, le danseur se pose, se décompose, se compose, il se cache et se dévoile, il s'emmêle et se démêle, il sombre et resurgit. Traversé par la force de vie, et laissant résonner en lui les vestiges qui l'entourent, il met son pied dans les empreintes d'une civilisation disparue: Il danse pour ne pas mourir. "C'était le spectacle offert aux visiteurs de cette nuit spéciale, et que j'ai trouvé de grande qualité. Danse fluide comme les jupes longues des danseuses, tout de noir vêtues, glissant sur cette mosaïque romaine aux sons d'une musique ultra contemporaine, et qui nous a fait traverser l'Achéron dans la demeure d'Hadès...
