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Juste avant le crépuscule de Stephen King

Par Ngiroux

Juste avant le crépuscule de Stephen KingKing, un retour avec un recueil de nouvelles ?  Pratiquement trois décennies que je n’ai pas ouvert un King.  Une promenade dans « memory lane» ? Par simple curiosité, où donc serait rendu cet auteur fétiche ? Pourquoi pas ?

On ne peut que s’incliner devant ce talent, King a toujours cette écriture qui lui est unique, le peintre de l’âme américaine, cette finesse dans la description de l’américain moyen, du col bleu, est encore omniprésente et ces nouvelles en sont un parfait exemple.

Comme le souligne l’auteur dans son introduction, rares sont les auteurs américains de best-sellers qui s’adonnent à la nouvelle.  Claustrophobie créative ? Le coup de main pour la miniaturisation qui se perd ? C’est dans ses paysages familiers du Maine, New Hampshire, et même de Castlerock, avec ses acteurs que l’on peut facilement retrouver dans ses romans passés, toujours l’américain type.

King présente 13 nouvelles dont la majorité constitue de véritables instantanés du fantastique incontournable de King. La fille pain d’épice, Emily jeune femme qui après la perte de son enfant se met à courir, courir, dans une des Keys floridiennes. Nouvelle, qui par son rythme enlevant nous tient sur le bout de notre chaise jusqu’à la dernière ligne. Aire de repos.  Un écrivain faisant appel à son pseudonyme, son alter ego, l’héros de ses romans, pour venir en aide à une femme maltraitée par son petit ami.

  Plusieurs auteurs nous ont donné des œuvres remarquables de l’attentat 9/11.  Laissé pour compte, une magnifique version, typiquement King, un hommage aux morts et aux survivants de cette tragédie. Et sans doute ma favorite, un choix difficile, si j’en ai un à faire Fête de diplôme, exemple bien représentatif d’une nouvelle, très courte à peine quelques pages, mais combien percutante.

 Faisant référence à la nouvelle intitulée Un tout petit coin.  King clos avec cette phrase qui fait sourire. Fidèle lecteur : pour vous transmettre ce qui me fait peur à moi. Et je ne peux terminer sans vous avouer le plaisir enfantin que j’ai pris à l’écrire.  Je me suis trouvé vulgaire.  Eh bien… Un peu.

Évidemment, cela va sans dire, je n’ai aucun regret d’avoir refait connaissance avec cet auteur qui m’est revenu en mémoire dès les premières lignes. Bon plaisir.



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