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SIA ou l’apogée d’une australienne qui chante pour de vrai

Publié le 17 mai 2010 par Conseilachat

Vêtue d’une robe toute aussi féérique qu’écologique (faite à partir des bandeaux de signalisation rouge et blanc pour fermer une zone en travaux), elle monte sur scène avec un sourire si captivant que l’on en oublie les gros 3/4 d’heures de retard qui nous ont fatigué les jambes. SIA dit « bonjour », « enchanté » à un public immédiatement réceptif à son accent sublime, et fait montrer sa voix. C’est juste beau et captivant, le spectacle commence à peine et toute la salle est sous le charme.

SIA ou l’apogée d’une australienne qui chante pour de vrai

Pourtant, si en live le personnage et la musicalité sont à ressentir au moins une fois dans le court lapse de temps qui nous est offert à vivre et devenir mélomane, les albums n’ont pas encore marqué les esprits en France. Et pour cause, Sia Furler propose un concept en perdition dans le paysage musical actuel, et donc difficile à cerner : une voix immense sur de la vraie musique faite avec de vrais instruments, utilisée à bon escient sur des influences pop rock / indie rock / parfois soul et parfois même ultra dance (Claps your hands). Pour les curieux, « Sunday » reste son titre le plus populaire auprès des publics de tous âges, sexes et de toutes provenances. On retiendra également « Breath me » mis en valeur dans l’un des épisodes de la série Six Feet Under.

Son dernier album « Some people have real problems » est une démonstration, et quand elle en multiplie l’ampleur sur scène, c’est à la limite du divin. Tout est question de goût, peut-être… Mais celui qui sait être objectif en musique ne peut décemment pas passer à côté d’une artiste (terme pesé, pensé et assumé) comme elle.


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