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[Preview] – Buried

Par Cuttingpapers

Buried affiche officielle
Passé encore relativement inaperçu dans nos contrées, Buried de l’espagnol Rodrigo Cortes semble pourtant valoir le détour.
Et le festival de Sundance ne s’y était d’ailleurs pas trompé cet année.
Alors qu’est donc Buried, me direz-vous ?

Et là je répondrai, un parti-pris, un quitte ou double. Surtout pour un premier film.
En effet le film raconte l’histoire d’un homme, Paul Conroy, enlevé en Irak et enterré vivant en attente d’une rançon.
Avec pour seul matériel un briquet, un stylo et un téléphone…
Claustrophobes inutile de dire qu’il faudra vous abstenir.
Tout le film reposera donc sur les épaules de son acteur principal, à savoir Ryan Reynolds (oui, j’en entends qui se sauvent en courant et d’autres qui se mettent à rire), qui aura la lourde tâche d’occuper l’écran pendant 90% de l’heure et demi du film.

Comme je le disais, le choix de Reynolds aurait pu ne pas être le bon, mais les premiers échos après vision sont plus qu’encourageants.
Sur le rôle tout d’abord. Il semblerait que Reynolds tienne la route, et il permet au spectateur de directement s’identifier à lui, et donc de ressentir physiquement ce qu’il est en train d’endurer.
Frustration, peur, colère, tout y passe.
Sur le sujet, et surtout la façon de le filmer à priori casse-gueule, là encore il faut s’attendre à du bon, puisque Cortes n’a pas cédé à la facilité et aurait réussi à trouver un assez grand nombre de combines pour rendre l’expérience intéressante.
Le réalisme quand à lui a été préservé le plus possible, et le scénario est décrit comme vraiment… terre à terre.
Pas de super twist, pas de folie scénaristique, tout reste dans le domaine du plausible.

Enfin, il apparait que le travail sur la musique et les éclairages soit de très bonne qualité, assurant une expérience vraiment particulière lors de la vision du film.

Si les différents échos des personnes ayant pu assister à la projection à Sundance s’avèrent vrais, on est en droit de s’attendre à une très bonne surprise qui viendrait confirmer, si besoin était, que le cinéma espagnol est assurément une valeur sur laquelle il faut compter.
De Rec à l’Orphelinat, en passant par les films d’Alex de la Iglesia, les ibères ont su mettre en place des morceaux de pellicules à l’identité forte et de très bonne qualité avec des moyens réduits…

Le film selon IMDB devrait sortir en octobre 2010 aux Etats-Unis, mais d’ici là, on vous laisse avec un premier trailer…


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