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On y était : Hifiklub

Publié le 18 mai 2010 par Hartzine
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Photos © Rachel Lemoine pour Hartzine

Film Noir, The Mondrians, Hifiklub, Paris, La Flèche d’or , 08 mai 2010


Quoi de mieux, un samedi soir pluvieux, qu’un bon concert de rock ? J’enfile mes dirty boots et en route pour la Hifiklub release party à la Flèche d’or. Me renseignant un tant soit peu sur les groupes présents à cette soirée, j’apprends donc que Film Noir a sorti à l’automne dernier un album nommé I Had A Very Happy Childhood auquel j’ai une irrépressible envie d’ajouter « and I play rock ». Comme quoi les deux ne sont pas incompatibles.

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Avec un nom comme Film Noir, on s’imagine un groupe au scénario bien ficelé, mystérieux et effrayant. C’est dans cet état d’esprit que ma vision se trouble, que je vois alors en noir et blanc au milieu de la Gare de Charonne, tandis que ces quatre garçons prennent place sur la scène. Rapidement le technicolor refait surface par l’alliance d’une musique contemporaine et d’un rock 80’s marqués respectivement par des samples électroniques, et des lignes de basse froides. Les titres s’enchaînent, passant d’un rock énergique à mélancolique menés par la voix d’Oan, qui n’est pas sans évoquer celles du rock britannique actuel. Le tout forme un ensemble mélodieux, fait de montées en puissance saisissantes, et d’originales sonorités. Petite déception tout de même en ne trouvant pas les cuivres qui donnent ce côté jazzy à certains titres de l’album.

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Le temps d’un verre bien mérité, et c’est au tour du set des petits Suisses de Mondrians. La vingtaine d’années des quatre membres du groupe ne semble pas du tout être un obstacle pour faire du rock et être crédible dans ce style, mais également pour sortir un album éponyme en 2009. Néanmoins, dès le premier titre, le son me dérange, la batterie domine sur tous les instruments, les riffs de guitare s’effacent les uns sur les autres, et la basse semble quasi inexistante sous la rythmique plus qu’imposante. Est-ce un son volontairement tonitruant ? Quoi qu’il en soit, le groupe réussit à faire remuer sans mal le public de la Flèche d’or.

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Et puis Hifiklub arrive, et la soirée prend alors tout son sens. Trois personnalités imposantes prennent place sur la scène. Un guitariste aux mains d’argent, un bassiste/chanteur à la voix d’or, ainsi qu’un batteur loin d’être de bronze. Un palmarès intéressant pour un seul groupe, qui marque ce soir la sortie de son album How To Make Friends. Rien ne pourrait arrêter mes pieds et ma tête de bouger, pas même le monsieur en transe derrière moi, ni même la bière qui vole. Le charme opère, et les refrains assez répétitifs font de moi une choriste hors pair, certainement au grand dam du public qui m’entoure.

En rentrant sous la pluie, pensive, je me dis que mon bilan ne peut être que positif pour cette soirée et que mes petits coups de cœur auront sûrement de quoi ravir vos écoutilles.


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