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Séance de minuit avec Louise Bourgoin et l'équipe du Grand Journal

Par Cannes En Live !

Retrouvez la vidéo de cette soirée sur notre page dédiée.

Dimanche soir avait lieu une "séance de minuit", à l'occasion de la présentation du film "Un autre monde", avec Louise Bourgoin. Munis de nos invitations, l'équipe au grand complet passe le premier contrôle. Je sors la caméra. Il me reste 10 mn de batterie, ce qui est largement suffisant pour faire quelques prises de vues. Nous marchons tranquillement entre les barrières de sécurité encadrant le chemin des invités jusqu'au tapis, lorsque passe à coté de nous un ballet de voitures noires aux couleurs du Festival. Pas de doute, il doit s'agir de l'équipe du film. Ni une ni deux, je me mets à courir pour tenter d'arriver au tapis en même temps que le cortège de véhicules. Il fait quand même plus de 200m ce parcours, et je vois déjà les premières voitures s'arrêter, déposer leur VIP, et repartir.
Au loin j'aperçois l'arrivée du parcours piéton, qui se sépare en 2 en fonction du type d'invitation : les "Orchestre" d'un coté, donnant accès à l'entrée tapis rouge, les "Corbeille" et "Balcon" de l'autre, avec leur accès un plus loin sur le tapis. Enfer et damnation, j'ai une place "Balcon" ! Je tente le tout pour le tout et me présente tout de même à l'entrée "Orchestre". Le vigile vérifie mon invitation, relève les yeux, me regarde et dit : "bon, allez-y". Y'a encore une petite chance, me dis-je, alors que pratiquement toutes les voitures ont déjà déposé leur passager de marque. Au moment où j'arrive enfin à l'entrée du tapis, l'avant dernière voiture arrive. La portière arrière s'ouvre et la passagère surgit en pleine lumière : c'est Louise Bourgoin ! 

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Sans réfléchir, je fonce vers elle, et la filme alors qu'elle s'éloigne pour aller saluer la foule. Lorsqu'elle regagne l'entrée du tapis où l'attend toute l'équipe du film, je cherche du regard la Dream Team Cannes en Live que j'avais abandonnée à cause de mon jogging nocturne forcé. Je les aperçois soudain au loin, en haut des marches ! En effet, seules les stars ont le droit de s'arrêter sur le tapis, pour poser devant les photographes. Pour nous, communs des mortels, il faut avancer, et le service d'ordre est intransigeant sur ce point. Au milieu de la trentaine de personnes de l'équipe du film, je réalise soudain que j'ai un coup à jouer : me faire passer pour l'un d'entre eux, pour mieux filmer la montée des marches. Au fond, je suis certain qu'ils ne se connaissent pas tous, et avec mon smoking, rien ne me distingue vraiment d'eux. Du coup, quitte à bluffer, allons-y : je me faufile jusqu'à Louise et viens m'installer au premier rang.
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La voix off annonçant enfin le film, le petit groupe entame sa lente progression devant les rangées de photographes et de caméras, plus clairsemées qu'à l'habitude minuit oblige. Moi je cours sur le tapis en direction des marches pour pouvoir filmer Louise de face. En courant seul sur le tapis, un camescope à la main, je me dis que cette fois c'est sûr, ma "couverture" de membre de l'équipe du film va être compromise, et que la sécurité va me faire rentrer dans le palais fissa. Et bien plus c'est gros, plus ça passe : personne ne me dit rien, et je continue de filmer. Je me rends alors compte que les images seraient sans doute plus belles filmées de plus haut.

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Je monte donc les légendaires marches et arrive sur le palier à l'entrée du Palais. En face et sur la gauche, le service d'ordre va contrôler mon invitation, et me demander de rentrer. Avec peu d'espoir, je tente donc d'aller sur la droite, où les VIP ont l'habitude de pouvoir attendre, eux. Comme j'ai déjà plein d'images sympas en boite, si on me demande de rentrer maintenant, je n'aurai pas de regret. Mais c'est ce soir là que j'aurais dû jouer au Loto, tellement la chance semblait avec moi : Non seulement le service d'ordre me laisse aller sur la droite, mais j'ai la sacrée surprise de tomber nez à nez avec l'équipe du "Grand Journal" de Canal+, au grand complet, qui attend Louise pour la soutenir, l'encourager et la féliciter : Michel Denisot, Elise Chassaing, Pauline Lefevre, Yann Barthès, Mouloud Achour et Ali Badou ! Yann filme avec son téléphone portable les images que l'on verra le lendemain dans le Petit Journal People pendant qu'Ali prend en photo Elise et Pauline. Moi, ma caméra m'indique qu'elle n'a plus de batterie ! 
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En tant que cinéphile, c'est vers Elise Chassaing que je me tourne et à qui j'explique ce que je fais au milieu d'eux, en parfait intrus. J'en profite pour faire une petite photo avec elle et une avec Pauline. Les qualités que l'on peut leur prêter en les voyant à la télé, à savoir simplicité, gentillesse, et bien entendu un charme fou, se sont toutes avérées justes pendant ces quelques minutes (trop courtes) passées en leur compagnie en haut des marches à attendre Louise. Mon seul regret, n'avoir pas eu le temps de parler aux autres membres de l'équipe, et notamment de n'avoir pu demander à Yann Barthès : "Pouvez-vous me dire Bonjour Cannes en Live" ?

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L'équipe du film arrive enfin en haut des marches. L'icône "plus de batterie" continue de clignoter mais la caméra reste allumée. Louise semble particulièrement touchée de retrouver tous ses anciens collègues et amis, et les embrasse un à un avant de s'engouffrer dans le hall de l'entrée "Orchestre". Je la suis et présente mon billet "Balcon" au service d'ordre. "Non monsieur, l'entrée pour les places balcon, c'est la-bas". Ca y est, ma chance a tourné. Je quitte Louise pour me diriger vers les entrées "Balcon", qui étaient maintenant fermées depuis plusieurs minutes (tout le public étant déjà rentré, il ne restait plus que l'équipe du film) quand une autre personne de la sécurité "Orchestre" me dit : "C'est bon, entrez par là" (Mais pourquoi donc n'y a-t-il pas de stand pour jouer au Loto dans le palais !!!!).

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Dans le hall, il n'y a plus que l'équipe du film. Thierry Frémaux, le délégué général du Festival, entre dans le Grand Théâtre Lumière pour faire un petit discours d'accueil (il ne le fait que pour ces séances spéciales de minuit). La caméra n'en peut plus, mais probablement consciente de l'evènement, reste toujours allumée. "Bats-toi ! Ne me lâche pas maintenant !" lui dis-je, voyant bien que sa petite lumière rouge était de plus en plus faible. A l'entrée de la salle, il ne reste plus que Louise, le réalisateur du film et moi... et le service de sécurité qui semble décidément convaincu que je fais parti de l'équipe du film. A l'annonce de son nom, je filme Louise une dernière fois s'engageant dans une des allées de la grande salle pour gagner sa place, sous un tonnerre d'applaudissement. Vraiment plus de batterie, la caméra s'éteint.

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Comme quoi, avec de l'audace, encore de l'audace, et toujours de l'audace, tout peut arriver. Même monter les marches avec... George Lucas ! Mais ça c'est une autre histoire :-)
Olivier


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