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Prince of Persia, les Sables du Temps

Publié le 20 mai 2010 par Alex The Ghit

Prince of PersiaFilm américain réalisé par Mike Newell et sorti en 2010.

Aaaaah, Prince of Persia… que d’heures j’ai pu passer sur mon Apple II GS à essayer de faire sortir ce petit bonhomme à turban des cachots où on l’avait jeté ! Car pour moi, Prince of Persia, ça a toujours été et ça restera ça :

Prince of Persia ancien jeu

Car oui, je l’avoue, j’ai raté le grand virage de la 3D, des combats effrénés et des voyages dans le temps. Ce brave Prince est pour moi un pauvre petit bonhomme pas particulièrement baraqué, qui doit sauter pour éviter des piques et tuer quelques gardes au passage. Dire que j’avais un à priori fortement négatif en allant voir ce film serait donc nettement en dessous de la réalité.

Tout en moi criait que ce film allait être un gros navet. Tout d’abord, c’est une production Disney, prise en charge par les mêmes qui ont fait Pirates des Caraïbes. Car c’est un peu paradoxal, mais je crois que plus on met d’argent dans un film, plus on a de chances de faire passer les effets spéciaux avant le reste. Vous n’avez qu’à voir la déception que j’ai éprouvé devant Avatar

Ensuite, Jake Gyllenhaal est un acteur que j’ai toujours un peu de mal à cerner. Depuis Donnie Darko, il a tendance à prendre du muscle comme d’autres prennent du bide. L’adolescent perturbé est devenu un homme bodybuildé, et ce n’est pas l’image que j’ai du prince de Perse, qui est à mes yeux un athlète vif et agile.

Enfin, le scénario me paraissait vraiment alambiqué. Voyons voir… un enfant des rues est adopté par le roi de Perse qui l’élève comme son fils. Devenu adulte, le jeune impétueux tombe sur une dague magique après le pillage d’une ville sacrée. Mais à peine la ville aux mains des Perses, le roi se fait assassiner, et tout accuse le fils adoptif. Ce dernier doit fuir en compagnie de la gardienne de la ville sacrée, qui n’a qu’une idée en tête : récupérer sa dague.

Bref, on voit déjà toutes les ficelles se mettre en place, deux jeunes gens beaux et bien portants qui commencent par se détester puis vont finir par tomber amoureux. Un méchant pas vraiment méchant, un gentil pas vraiment gentil. Un héros que tout accuse et qui doit prouver son innocence… En fait, tout ceci est assez compliqué, j’ai même par moments complètement décroché de l’histoire.

Et puis, vous allez me trouver rabat-joie, mais je trouve qu’un film qui est censé se passer dans la Perse antique, et dont les acteurs sont dans leur immense majorité de purs spécimens caucasiens, ça fait bizarre.

Prince of Persia

Et pourtant… il se trouve que presque contre ma volonté, je me suis rendu compte à un moment du film que j’étais entièrement plongé dedans. Je devrais même dire « captivé », car l’expression convient parfaitement. Tout dans ce film respire la qualité. Les acteurs sont bons, les cascades sont fabuleuses, le prince est quasiment tel que je me le rappelais, sans arrêt à sauter à droite et à gauche, les décors sont magnifiques… Soyons honnête : ce film est une vraie réussite. Passons sur l’histoire à tirer par les cheveux, passons sur la musique standardisée et sur les effets spéciaux parfois un peu ratés (les serpents par exemple), j’ai pris énormément de plaisir à voir ce film. A tel point que je suis sorti de la projection avec le sourire et même, tenez-vous bien, l’envie de voir une suite !

Certes, Prince of Persia ne révolutionne rien. Certes, Prince of Persia est prévisible. Mais les films d’aventures réussis sont de plus en plus rares, et celui-ci gagne son pari : nous faire rêver, nous faire voyager, et ce sans s’ennuyer une seconde. Alors si vous avez besoin d’un moment d’évasion sans prise de tête, n’hésitez pas une seconde et allez voir ce film !


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