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The Losers

Par Corentino

Un joli p’tit fail

Des hommes, une femme et des flingues

Bob et ses copines forment un bataillon d’élite, à eux cinq ils infligent plus de dommage qu’une arme de destruction massive. Très vite, ils ont récupéré toutes les opérations spéciales. Chacun a sa spécialité, les explosifs, le transport, les communications, tireur d’élite, et même gestion de projet. Je ne préconise pas le cycle en V dans ce genre d’activité. Alors qu’ils sont en Bolivie pour faire sauter la villa d’un trafiquant de lessive, les losers sont pris dans une embuscade par un certain Max et arrivent à se faire passer pour mort. Alors qu’ils commencent à faire des recherches sur ce fameux Max, la bimbo de service déboule dans l’équipe et fout la merde avec ses petites fesses rebondies et sa paire seins bien fermes. Elle leur explique qu’elle s’est faite violée par Max quand elle avait 3 ans, qu’il l’a mise sur les trottoirs, une seringue pleine came dans le bras à 6 ans et qu’elle vit de crime et de meurtre depuis ses 10 ans. Ok, j’exagère, mais faut voir comment ça a été présenté : Max est en train d’acheter une arme de destruction massive écologique. Genre ça transforme l’eau en pétrole (ou pas), un truc de fou, la pierre philosophale du XXIe siècle. Bref, Max est méchant, la gentille fille propose aux garçons de monter un plan pour le buter.

Dans ma courte vie de cinéphile, The Losers se pose comme première, un cas d’école, un exemple à ne pas suivre.  Ce film est trop réalisé. En général, la réalisation est trop légère, pas assez travaillée. Ici, c’est le contraire, c’est surfait. Le cadre et les images sont plutôt bons, les acteurs jouent correctement. Le meilleur rôle revient à Max qui est un mix entre Madchat et Barney. Il mérite une bonne place sur l’étage des ‘grands méchants’ du cinéma. La bimbo est bien décevante, ne joue que moyennement. Mais le véritable problème tient dans les petits effets qui l’ont a déjà vu dans plusieurs films. Le nom des lieux est incrusté sur l’image du sol, à la fin de certaines scènes, l’image du film est transposée en mode dessin animé, et enfin, il y a abus de ralentis. À croire que le réalisateur en a collé certains un peu au petit bonheur la chance pour assurer une durée de film minimum.

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The losers n’est pas une merde (enfin, si, mais on le savait déjà). Il est très moyen, et surtout il aurait pu être beaucoup mieux.


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