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La Guerre des Mondes selon Spielberg: de E.T l'extraterreste au 11 septembre

Publié le 21 mai 2010 par Olivier Walmacq

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l'histoire: Ray Ferrier est un docker divorcé et un père entretenant des relations épisodiques avec son fils de 17 ans, et sa fille de 11 ans. Alors que son ex-femme lui a confié la garde de ses gosses, un puissant orage éclate. Les extraterrestres débarquent et détruisent les plus grandes ville de la planète. Ray décide de fuir et de protéger ses enfants.

Attention, il ne s'agit pas d'une chronique de La Guerre des Mondes, le film ayant déjà été évoqué sur ce blog. Non, il s'agit plutôt ici de s'intéresser au point de vue du réalisateur, Steven Spielberg. D'ailleurs, je dois le préciser, je ne suis pas un grand fan de ce remake de War of the Worlds.
Toutefois, le film a tout de même certaines qualités. Depuis le 11 septembre 2001, et donc depuis les attentats contre le World Trade Center, Steven Spielberg n'a plus la même vision de notre ciel.

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Désormais, notre monde est menacé. Le terrorisme peut attaquer le coeur des Etats-Unis et causer de nombreuses pertes. C'est ce que Spielberg nous montre à travers ce film.
On est à des années lumières de sa vision de l'alien sympathique dans E.T l'extraterrestre, film fantastique dans lequel Steven Spielberg avait une vision nettement plus optimiste de notre ciel.

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Cette fois-ci, le ciel s'est considérablement obscurci. Désormais, il peut être bombardé. C'est ce qui se produit dans la Guerre des Mondes.
D'ailleurs, l'histoire se concentre sur un homme banal, un certain Ray Ferrier, père de famille divorcé, qui accueille ses deux enfants pour le week-end.

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Rapidement, des bruits assourdissants se font entendre. La petite fille de Ray évoque alors une attaque terroriste. On se situe bien là dans cette peur effroyable d'un nouveau 11 septembre 2001. Ray va alors tout faire pour prendre la fuite et sauver ses enfants de ce nouveau carnage.
Autre élément important: l'impuissance du héros face à ce drame sans précédent pour les Etats-Unis. Ray Ferrier voit des milliers de personnes mourir dans les flammes des extraterrestres sans pouvoir intervenir. On est bien loin du héros américain qui donne une leçon aux aliens.

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Steven Spielberg livre donc une vision pessimiste d'un monde désormais menacé par un ciel imprévisible. Par contre, la fin du film est plutôt ratée.
C'est aussi pour cette raison que je suis assez mitigé sur cette nouvelle version de la Guerre des Mondes, Spielberg ayant été plus inspiré par le passé.
Mais ce remake propose une réflexion intéressante.

Eelsoliver


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