Magazine Culture

Dolores Claiborne... Stephen King

Par Antoni

challenge-stephen-king.jpg

4ème de couv' :

A Little Tall, on ne sait toujours pas exactement ce qui s'est passé il y a trente ans, et si l'accident qui, le jour de l'éclipse, a coûté la vie au mari de Dolores Claiborne était vraiment un accident...

Aujourd'hui, la vieille dame indigne est à nouveau soupçonnée : la riche et sénile Véra Donovan, dont elle est la gouvernante depuis des décennies, vient d'être découverte morte dans sa demeure.

Seule témoin et seule héritière, Dolores fait figure de coupable idéale. Elle n'a désormais plus le choix : elle doit passer aux aveux. Raconter les étranges phobies qui habitaient sa maîtresse, se souvenir de l'horreur qu'elle a vécu il y a trente ans. Dire toute la vérité : une vérité terrifiante.

Dolores Claiborne... Stephen King

Mon avis :

324 pages.

Roman publié en 1993 et adapté au cinéma en 1995.

Une fois n'est pas coutume, je vais annoncer quelque chose immédiatement : je ne suis pas tout à fait d'accord avec la 4ème de couv' proposé par amazon.fr (et oui, dans l'édition que j'ai choisi, il n'y avait pas de résumé du livre !!!)

En effet, l'on n'apprend qu'à la fin que Dolores Claiborne est l'unique héritière de Véra Donovan.

J'ai vraiment aimé ce livre. Pourquoi ? Stephen King, une fois de plus, nous prend à contre-pied dans la mesure où ce livre sait être captivant sans que son auteur n'ait eu besoin d'aller piocher dans ses ingrédients favoris : fantastique, suspense, monstres...

J'ai d'emblée apprécié cette vieille dame que l'on décrit facilement comme la personne la plus vile de son île. Dès les premières pages, nous connaissons la vérité sur son passé. Si bien que l'entretien qui sera mené dans les locaux de la police, c'est elle et elle-seule qui va l'orienter. A ce propos, SK a réussi le tour de force de se passer d'une personne essentielle dans la littérature : le narrateur. Dolores Claiborne parle sans discontinuer pendant les deux ou trois heures de l'entretien.

Il n'y a, de fait, qu'un chapitre. Cela peut paraître long ainsi et pourtant, les pages défilent très facilement.

Dolores raconte tout, sans faux-semblant, sans pudeur également : la rencontre avec son mari ; la lente déchéance d'un homme qui la bat parce qu'à cette époque, n'est un homme que celui qui asservit sa femme et maintient un climat de terreur permanent dans son foyer ; le jour de l'éclipse qui coïncide avec la disparition de Joe Saint-George ; ses relations avec Vera Donovan, sa patronne acariâtre.

En définitive, ce livre est le récit d'une chronique bien ordinaire que le destin a rendu extraordinaire. Un seul conseil : ne passez pas à côté, il donne à réfléchir sur bien des sentiments.

J'ai, ici, envie de citer un passage du texte où il est question de mensonge et de sincérité, qui m'a interpelé :

"L'ennui, quand on est innocent, c'est qu'on est plus ou moins coincé par la vérité."

Je crois que cette phrase prend tout son sens quand on referme le livre et que l'on connaît l'histoire de cette vieille dame.

Vous avez vu ? Encore cette impeccable Kathy Bates pour camper le rôle principal. Je n'ai pas vu ce film. Néanmoins, je ne suis pas persuadé qu'il respecte intégralement l'intrigue de Stephen King.

Ma note : 4 / 5.

Ce roman a été lu dans le cadre d'une lecture commune du CHALLENGE STEPHEN KING, organisé par Neph

Cette dernière y a participé, à l'instar de Mystix et Cacahuète.

Ce livre est le 21ème lu depuis le début de l'année et le 5ème dans le cadre du challenge.


Retour à La Une de Logo Paperblog

A propos de l’auteur


Antoni 103 partages Voir son profil
Voir son blog

l'auteur n'a pas encore renseigné son compte l'auteur n'a pas encore renseigné son compte

Dossier Paperblog

Magazines